HELIXIR Audio Excellence : une marque d’exception.
Voici un bref compte-rendu de l’écoute qui s’est déroulée chez DYNAMIC HOME CINEMA à Marseille le 25.11.2016. L’enseigne fêtait à cette occasion ses 16 ans d’existence. L’ensemble HELIXIR était en démonstration sur des enceintes à 4 voies LINN Majik 140 à 2.450€ la paire. Bien que polyvalentes, avec un bon suivi rythmique et une bande passante étendue, les Majik 140 ont une légère tendance à éclaircir le message musical. Je ne suis pas sûr qu’elles étaient à la hauteur du niveau des Helixir. Et pourtant …
Rappel sur l’historique de la marque. Basée dans le sud de la France, HELIXIR Audio a été créée en 2010 par trois frères ayant une passion commune, la musique. Lorsqu’il a fallu trouver un nom à leur société, un des trois frères a eu l’idée de l’appeler Helixir, dérivé du mot élixir. Etymologiquement parlant, élixir vient du grec « alexo » qui veut dire « j’extrais ».
Et telle est bien la philosophie de Helixir Audio : extraire le meilleur signal sonore afin de vous faire vivre vos plus belles émotions.
Pour vous donner une idée du niveau auquel je situe HELIXIR, je vous dirais qu’elle se classe hors catégorie, par rapport à ce qui se fait de mieux actuellement dans cette tranche de prix et largement au-delà.
Dans le sens où le son que délivrent les électroniques de Christian CATAURO, c’est à la fois du cristal et une énergie débordante. Capables de restituer autant l’émotion d’un concert que la subtilité d’une voix.
A mon humble avis, il faut leur associer des reproducteurs rapides, voire très rapides, avec une énergie constante du grave à l’aigu et qui puissent contenir cette énergie sans s’écrouler. Faute de quoi, on risquerait de se retrouver avec des projections qui laisseraient échapper une certaine dureté, ce qui ne correspond pas à la qualité de ces électroniques.
Des essais sont à faire pour trouver la bonne association.
Une Formule 1, c’est une Formule 1, avec tous les risques que ça comporte. La moindre approximation dans les réglages et c’est la sanction. Mais quand c’est réglé au poil alors c’est le pied !
Quant aux performances d’HELIXIR, ça me paraît assez facile à résumer.
Pour commencer, alors que certains vous diront qu’il faut de l’extrême aigu, moi je vous dis qu’il faut d’abord du sous-grave. Car sans un grave suffisant, la restitution sera étriquée. Ensuite, l’énergie entre le grave et l’aigu doit être parfaitement répartie.
Pour restituer de grandes masses orchestrales (les orchestres symphoniques notamment) il faut de l’amplitude. Et cette amplitude est bâtie sur le grave. Sans un vrai grave, il ne sera pas possible de déployer un grand orchestre. Les lignes de basse ne seront pas correctement rendues, la dimension de l’orchestre et l’étagement des pupitres non plus.
Avec HELIXIR, on a cela et plus encore. On entend des détails qui passent complètement inaperçus sur d’autres systèmes. Les applaudissements sont vrais, la frappe d’une baguette sur les cymbales sonne avec sa coloration de bois, le timbre et leur accord varient constamment, les instruments sont réalistes et restitués dans toute leur dimension.
Ce n’est jamais épais ou fluet, c’est tout simplement vrai. Pas de résonnances de caisse avec les enceintes électrodynamiques, pas d’excitation de la salle d’écoute … Que vous écoutiez La Tosca, Daft Punk, Oscar Peterson, Yves Montand … ou n’importe quoi d’autre, c’est un nouveau disque que vous écoutez à chaque fois.
Nul besoin d’évaluer le comportement des appareils à restituer le grave, le médium ou l’aigu, puisque l’équilibre est, pour ainsi dire, parfait. Indépendamment de cela, Helixir a cette faculté rare, celle de respecter le lien entre les notes qui fait que la musique s’écoule naturellement.
Alors, où est la vérité, me direz-vous ?
Moi, je dis mais ça n’engage que moi, la vérité c’est que si on entend tout ça, ce n’est pas le système qui invente, c’est qu’il parvient à extraire toutes ces micro-informations qui donnent vie à la musique. C’est à ce stade de la restitution qu’on peut vraiment parler de musique vivante.
Pour faire un parallèle avec la photo, entre une image riche en contrastes et une image aux contrastes accentués, je sais laquelle je choisirais.
C’est précisément ça la différence qu’il peut y avoir entre HELIXIR et les autres. Difficile de leur trouver un concurrent, même s’il en existe. Je pourrais développer davantage mais ça n’apporterait rien de plus.
J’attends de voir et surtout d’écouter ce que nous réservent les prochaines réalisations d’HELIXIR.
HELIXIR est une marque au service de nos sens. Elle a été développée pour cela. Et ça s’entend.
Une visite chez Helixir Audio dans l’article : Helixir Audio Excellence L’émotion du concert.
Le 21 décembre 2015. Entres autres marques, je me suis intéressé à une production bien de chez moi puisqu’elle est d’origine et de conception marseillaise, fabriquée en France.
Il s’agit de la marque Helixir.
Apparue à l’occasion du Salon organisé en 2013 par la revue Haute Fidélité, Helixir Audio alimentait les enceintes P.-E. Léon. Le facteur d’enceintes avait d’ailleurs fait salle comble avec ses démonstrations, pour ce que j’ai pu lire dans la presse spécialisée.
Aujourd’hui, cette marque revient auréolée du succès qu’elle a acquis auprès du public, de plus en plus conquis par son aptitude à retranscrire la musique telle que l’a voulue l’ingénieur du son.
Les professionnels (revues et revendeurs) en parlent dans des termes dithyrambiques.
Le 18 décembre 2015, je me rends donc chez Dynamic Home Cinéma qui organisait un Salon de matériels Haute-Fidélité. Je fais connaissance avec Monsieur Christian Catauro, qui concourt à la conception de cette marque qui bien que récente, a déjà commencé à se bâtir une bonne réputation dans les milieux professionnels.
Il m’explique comment a démarré le projet et quelles ont été les recherches et les expériences qui ont abouti à ses réalisations.
Je suis en train de réaliser, en l’écoutant, qu’il me parle dans un langage presque médical de la façon dont notre cerveau écoute, analyse et perçoit les sons. En fait, il raisonne plus en termes de psycho-acoustique que de perception acoustique.
Il est davantage dans la dynamique d’un respect absolu de l’oeuvre plus que dans la reproduction parfaite du son. Il considère aussi que le respect de la phase doit être privilégiée à celui de l’amplitude, pour une synchronisation parfaite du flux numérique.
Je dois reconnaître que je suis particulièrement attentif aux inventeurs qui testent de nouvelles voies, qui sortent des sentiers battus. Leurs idées géniales débouchent quelques fois sur des produits qui se démarquent de la concurrence. Ils se présentent parfois à nous comme une évidence. Pourquoi personne n’y a pensé plus tôt ?
La fabrication est en tous points exemplaire puisqu’elle embarque des composants de première qualité. La connectique est un panaché de prises XLR, BNC, RCA… Bref, tout ça respire la solidité et la belle implantation des circuits n’est pas étrangère à la chasse à la moindre perte d’informations.
Découvrez les technologies qui ont été développées pour l’élaboration des produits de la marque Helixir, sur le site du fabricant et la description de la fabrication dans le banc d’essai paru dans la revue Haute-Fidélité (ci-dessous).
Passons maintenant à l’écoute de l’ensemble amplificateur HPLSD (5.690€), préamplificateur DCSP (3.990€), serveur (pas encore commercialisé) et convertisseur HRDDAC (6.990€).
Les enceintes étaient des Atlantis Acoustique Stella (tweeter AMT à ruban), Focal Electra 1007S (tweeter aluminium) et des panneaux à ruban FS 520 de la marque BG Radia, équipés de 2 boomers de 16 cm logés dans caisson clos.
Sur un éventail assez large de musiques : Pink Floyd (The Wall), Oscar Peterson (We Get Requests), Forte Fortissimo du label Fonè, Musica Nuda (Come Together), J-M Jarre ou encore Dire Straits … ce qui prédomine c’est la dynamique explosive que dégagent ces électroniques. C’est unique, avec cette impression d’être dans la cabine d’enregistrement. C’est une explosion de tous les instants. Pas à la manière des équipements de sonorisation, pas du tout.
C’est plutôt une sensation de matière, de volume, d’espace tridimensionnel avec cette présence du live comme je l’ai rarement ressentie.
On ne peut pas dire que ces appareils aient une signature sonore particulière. En vérité, ils ont cette faculté de délivrer l’ambiance dans laquelle s’est déroulée la prise de son.
Le grave est tenu de façon magistrale, quelle que soit la charge de l’enceinte et la surface du woofer (HP de graves). L’amortissement est phénoménal. Comprenez que rien ne semble impossible à l’amplificateur.
Les instruments se déploient sur une scène stable et jouent à l’unisson. C’en est presque jouissif car malgré qu’elle soit très analytique, la restitution n’est jamais agressive.
Difficile de ne pas succomber au charme de cette marque, tant il est vrai que le plaisir ne se limite pas seulement à vouloir restituer le plus fidèlement possible un morceau mais à le rendre palpable au point d’en oublier qu’il s’agit d’une reproduction.
Le très haut pouvoir d’analyse de ces éléments est tel qu’il est révélateur du moindre déséquilibre de l’installation, support compris.
J’ai noté une légère verdeur mais pour vraiment savoir qu’elle en était l’origine, il aurait fallu essayer d’autres compositions de câbles et d’autres associations.
Les personnes qui sont derrière la marque Helixir ont analysé la façon dont la musique parvient à nos oreilles et est décryptée par notre cerveau.
En remettant en question ce qui a été réalisé dans le domaine de la conversion numérique, de la préamplification et de l’amplification, les concepteurs ont emprunté une voie qui pourrait inspirer d’autres ingénieurs.
Ils en sont probablement les précurseurs.
Le site du fabricant. C’est ici.
La page Facebook du fabricant, c’est ici.
Résultat du test du convertisseur Hélixir HRDDAC dans ON-topaudio du 20/01/2014. Lire la suite …
Le banc d’essai du préampli DCSP et de l’ampli HPLSD 500, par la revue Haute Fidélité, dans le n°195 de février 2014, en page 30. Lire la suite …
Le site de DHC Dynamic Home Cinéma, ici.
La démonstration était menée en visioconférence entre autres, avec Marc Philip auteur du blog Magazine Audio. Je vous ai déjà parlé de lui, dans l’article que j’ai consacré aux sites qui parlent de la Haute-Fidélité.
Il dit toujours ce qu’il pense et il dit tout haut ce que certains pensent tout bas et n’osent pas en parler.
Lisez à ce sujet le jugement qu’il porte sur le marché de la Hi-Fi, très intéressant et son avis très pertinent de l’écoute qu’il a menée des appareils Helixir Audio.
Dithyrambique sur les facultés de la marque à véhiculer l’émotion, il considère que pour sortir de la morosité environnante dans laquelle la production nous a plongés, le label « faiseur d’Emotion » doit être employé pour distinguer les fabrications qui redonnent ses lettres de noblesse à la musique, en lui redonnant vie. Et il plébiscite Helixir Audio. Lire la suite …
Le bilan de la démonstration d’Helixir Audio au Salon qui s’est tenu à Paris les 9 et 10 novembre 2013. Ici.
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