Concert d’Ibrahim Maalouf, ” Red & Black Light ” et ” Kalthoum ”
le 25 juillet 2016, à Marseille, au Palais Longchamp.

“Une soirée avec Ibrahim Maalouf au Marseille Jazz des cinq continents, c’est comme retrouver un ami, un fidèle rentré chez lui et une certitude : le bonheur d’être ensemble.” …
Réservations sur : www. marseillejazz.com

Concert d’Ibrahim Maalouf, Red & Black Light
Salle des concerts – Cité de la musique – Philharmonie 2
du samedi 12 décembre 2015 au lundi 14 décembre 2015
Pour en savoir plus, continuer la lecture …

Rencontre autour de l’évènement concert. Ibrahim Maalouf (compositeur trompettiste), avec Oum Kalthoum remix, sera reçu par la journaliste Elsa Boublil, dimanche 13 décembre 2015 à 12h30, à la Philharmonie de Paris. (Entrée libre)
Les rencontres permettent à un artiste ou plusieurs artistes, auteurs ou personnalités de s’exprimer sur un sujet artistique ou une problématique culturelle, puis d’échanger avec le public.

« … Avec son autre projet baptisé Red & Black Light, il signe une ode à la femme d’aujourd’hui et “à son rôle fondateur et fondamental pour espérer un avenir meilleur”. Axée sur une esthétique électro, voire pop, cette aventure musicale qui célèbre elle aussi “la femme” se déroulera avec Eric Legnini aux claviers, François Delporte à la guitare et Stéphane Galland à la batterie. À l’arrivée, deux projets originaux pour souligner un peu plus l’éclectisme et le talent d’Ibrahim Maalouf » (Philarmonie de Paris). Poursuivre la lecture …

Comme je l’ai signalé sur la Page Facebook de L’audioexperience, la découverte d’Ibrahim Maalouf a apporté un nouveau souffle au paysage musical du jazz contemporain.  Avec des accents électro et pop dans ses compositions,  il nous offre avec l’album « Red & Balck Light » une approche du jazz métissé tout à fait personnelle, empreint de couleurs musicales orientales. Il rend hommage à la femme, aux femmes.

[…]”Axé sur une esthétique plus actuelle, plus électro, voire pop, cet album est constitué de mes compositions ainsi que d’une reprise d’une diva d’aujourd’hui, Beyoncé.
Bien qu’étant particulièrement complexes dans leur écriture (avec des polyrythmies en 19, 17 ou 27 temps par exemple), nous avons, avec les 3 musiciens qui m’entourent,  arrangé ces thèmes musicaux, de manière à ce que jamais le poids de l’écriture et de la complexité rythmique, ne soit subi par l’auditeur.
Nous avons souhaité contourner le piège de l’élitisme, de la performance et de l’écriture scientifique pour élaborer un album transparent, limpide et abordable pour tout le monde, sur lequel le public peut même danser ou chanter, mais qui regorge néanmoins d’une multitude de superpositions insoupçonnées de thèmes, d’harmonies et de rythmes, que seule une lecture mathématique de l’album pourrait trahir.”

« Enregistré à Ivry sur seine (France) avec Eric Legnini (Claviers), François Delporte (Guitare) et Stephane Galland (Batterie), cet album est avant tout une envie de dessiner l’importance et la nécessaire complexité des choses et des personnes essentielles » (ArtsixMic)

Ecouter l’émission Open Jazz consacrée à Ibrahim Maalouf sur France Musique (disponible jusqu’au 21/06/2018), ici.

Pour écouter l’album « Red And Black Light » par Ibrahim Maalouf,
– sur Deezer, cliquer ici.
– sur Qobuz (HD), cliquer ici.

Le commentaire de arlequindemars, posté le 09 nov. 2015, sur le site de la FNAC :
« Génie sorti de la trompette !
Un des deux nouveaux albums du trompettiste prolifique et comme à chaque fois excellent ,original et surprenant : on est dans du jazz rock de haute qualité avec un premier titre très groove “free spirit ” et un ensemble de compositions très marquées avec un super trio dont Eric Legnini aux claviers pour des atmosphères envoutantes jusqu’au dernier titre magnifique “run the world”!!! »

Ma critique : musicalement, les claviers d’Eric Legnini, tout comme la guitare de François Delporte et la batterie de Stephane Galland donnent une belle couleur aux compositions du trompettiste. Le quartet est électrique, certes, mais l’alternance des temps faibles et des temps forts est bien gérée. En outre, les airs sont faciles à retenir et les partitions des instruments relativement simples.

L’énergie déployée dans cet album est débordante et risque d’engendrer une certaine agressivité. Le son peut aussi, à certains moments, devenir acide sur la trompette à 4 pistons. L’abondance de clavier électronique peut mettre à mal les tweeters. Les écarts de dynamique sont très importants. Le mixage est pourtant de qualité mais si votre système connaît la moindre crispation ou un niveau d’analyse insuffisant, voire un aigu trop appuyé, c’est la sanction.

Pour être agréable à écouter, il ne faut pas que les superpositions d’harmonies et de rythmes prennent le pas sur la lecture de la partition.

Cette fièvre musicale n’est pas évidente à contenir et la qualité de l’enregistrement n’est pas irréprochable mais cet album a une véritable identité sonore.
Je le situe parmi les enregistrements capables de révéler autant les qualités que les insuffisances d’une installation.

Pour ma part, Red & Black Light m’a agréablement surpris.

Mon avis  : magnifique.
C’est simple, lorsque j’écoute ce disque, il n’est pas rare que je repasse plusieurs fois le titre « Free Spirit ». Un thème qui résume à lui seul l’esprit de cet album.
Si vous voulez savoir ce dont votre système est capable, ce disque vous est destiné. La complexité rythmique ne doit pas être subie, au contraire, elle doit vous entrainer dans le rythme au point de vous fondre dans cette belle ambiance qui a servi à l’enregistrement. Ecoutez-le attentivement.

Un excellent article sur la Philharmonie de Paris, c’est ici.