La question que vous vous posez et dont vous aimeriez probablement avoir la réponse avant même d’avoir lu la suite c’est : qu’est ce qui justifie le prix du système ASKJA Origin, imaginé par Didier KWAK ?
Lisez d’abord l’interview que m’a accordée le concepteur d’ASKJA.
Didier KWAK : Je me suis surtout intéressé à la psycho-acoustique quand j’habitais dans les années 90 à Montréal
Dans une salle IRM, on avait placé des patients, l’un après l’autre, dans la machine IRM et on a regardé ce qu’il se passe dans le cerveau.
On commence l’expérimentation en mettant un vrai instrumentiste avec un vrai instrument, par exemple un violon ou un violoncelle et on regarde quelle zone du cerveau s’active. En particulier, on regarde la consommation de sucre par zone.
Ensuite on lit le même morceau de musique sur un système que j’appelle nominal, en l’occurrence … (des enceintes HiFi d’une marque mondialement connue) et on regarde quelle zone du cerveau travaille.
On se rend compte que ce ne sont pas du tout les mêmes zones qui sont activées.
Dans le premier cas, celui de l’instrument naturel, c’est le cerveau limbique (ou cerveau émotionnel) qui est activé. Le signal entre directement dans la zone qui fabrique les émotions et on constate la fabrication de dopamine, qui est l’hormone du plaisir, de la satisfaction.
Alors que dans l’autre cas on se rend compte que le cerveau travaille avec la partie avant. Si on traduit, le cerveau entend un son de violon, il essaie de l’analyser mais comme il n’est pas hyperréaliste, en tout cas pas suffisamment réaliste, le cerveau “échantillonne”.
C’est à, dire qu’il va le comparer à sa mémoire génétique (La mémoire génétique regroupe les comportements, intuitions et traits de caractère hérités de notre passé biologique), c’est-à-dire culturelle, pour vérifier s’il s’agit bien d’un violon.
En vérité, n fois par seconde, il se répète : c’est bien un violon, c’est bien un violon, c’est bien violon …
La différence la plus énorme c’est avec un piano. On se rend compte alors que ce travail d’analyse de la translation du son fait consommer énormément de sucre et donc beaucoup d’énergie et du coup le cerveau n’a plus suffisamment d’énergie pour transmettre le signal au cerveau limbique afin de ressentir les émotions.
L’audioexperience : Il génère donc de la fatigue ?
Didier KWAK : Exactement. C’est ce qui génère de la fatigue lorsqu’on écoute des sons “de mauvaise qualité” dans le sens où ils ne sont pas réalistes.
A partir de là, j’ai cherché à lire tout ce que ceux qui fabriquent des “machines à son” disaient de faire pour atteindre le réalisme.
J’ai puisé mes sources chez les chercheurs, notamment Francis IBRE.
Francis IBRE est un audiophile passionné, auteur de Bien entendu, itinéraire d’un audiophile paru chez Elektor. Enseignant en sciences et techniques industrielles, son intérêt pour l’électroacoustique et pour les lampes remonte à près de 35 ans. Il réalise des amplificateurs à tubes sans aucun compromis, à partir de transformateurs bobinés sur commande et de tubes NOS choisis dans sa collection. Sa démarche de conception est basée sur une philosophie centrée sur les perceptions auditives et la subjectivité de l’expression musicale, l’approche scientifique étant mise au service de la reproduction musicale, considérée comme un art. Pour lui, l’amplificateur à tubes, de préférence triodes, est le complément indispensable des enceintes à haut-rendement à pavillons. Bibliographie : Cliquer sur Librairie Eyrolles.
Il a écrit un très bon bouquin qui explique très précisément un des applicatif que j’avais pu expérimenter sur la psycho-acoustique et en particulier le rendement qui facilite beaucoup plus la transcription réaliste du son que le bas rendement. C’est sans commune mesure.
J’ai écouté toutes sortes de systèmes, qui coûtaient des fortunes, plus d’un million de dollars parfois.
Dans mes voyages, à chaque fois que j’ai eu l’occasion aux États-Unis d’écouter des “trucs” de dingues, je n’ai jamais été en capacité d’entendre ce que j’entendais lorsque j’étais face à des instruments réels.
Quand je bossais sur Les Enfants du Rock c’était toujours avec des groupes de pop-rock et des guitaristes de super qualité. J’ai même fait un spécial Michael Jackson avec la famille Jackson. Donc j’étais face à des gens qui maîtrisaient parfaitement le son.
J’ai fait des émissions live avec un groupe ou un artiste, comme Bruce Springsteen, Sting … des gens extrêmement exigeants qui sont très pointus sur la qualité du son. Peter Gabriel également. Alors qu’avec son label je m’attendais à des enregistrements de qualité, quand je fais l’écoute sur le système Askja je trouve que le son est mal mixé.
J’ai parcouru le monde entier, écouté des groupes en direct, du classique, des musiques de films ou pour de la pub et franchement j’étais déçu de tout ce qui était fabriqué.
Fort de tout ce que j’avais lu, j’ai décidé de m’y mettre.
En l’an 2000-2001, j’ai construit un premier système avec l’aide d’un type que j’avais rencontré à Toulouse. C’était déjà un chemin sur cette voie. J’ai laissé passer le temps à cause du travail que j’avais avec les films et en 2009 j’ai décidé de m’y remettre.
J’ai construit un proto qui est encore dans mon sous-sol. Le système que vous voyez contient la même électronique. Au départ je l’ai construit pour “monitorer” le job que je faisais pour les films.
Lorsqu’en 2009 j’ai réalisé un court métrage, avec une équipe son vraiment géniale, au montage je n’entendais jamais le même son et en projection du film jamais le même film.
Donc, en 2009 j’ai franchi une grosse étape avec l’alimentation électrique et les filtres. Et là, j’ai obtenu un résultat qui a dépassé mes espoirs.
J’avais des connaissances qui venaient à la maison. Compositeur, mixeur, ingénieur du son, ce sont ceux-là qui, en écoutant, m’ont dit : c’est complètement dingue. Il faut que tu arrêtes les effets visuels et que tu te consacres à ça parce que personne jusqu’à présent ne l’a fait.
Dans mon enfance j’ai été très proche du milieu automobile puisque mes parents étaient des chercheurs et notamment mon père qui travaillait sur les peintures qu’utilisaient Ferrari, Maserati, Lamborghini et même Général Motors.
Très tôt je me suis intéressé à la Formule 1, notamment les moteurs et les carrosseries. Quand en 2009-2010 mes amis m’ont dit d’aller au bout de mon idée j’ai cherché un partenariat avec une écurie de F1 car je pensais que pour gérer l’aérodynamique sur une enceinte et en particulier le bass-reflex, le milieu de la F1 avait quelque chose à m’apporter. Et cela, à deux niveaux, la mécanique des fluides et aussi les matériaux.
J’ai réussi à contacter et obtenir un très bel accueil d’une société Suisse Swiss Fibertech, partenaire de Sauber F1 Team et en charge des châssis et carrosseries de leurs Formule 1.
Tout cela a débouché sur un travail de design technologique. Avec mes impératifs électroacoustiques, j’ai été mis en relation avec l’ingénieur Elmar Jaeger qui avait dessiné les Ferrari de Schumacher (7 fois champion du monde).
Je me suis aussi entouré de Raphaël Dana, jeune designer issu de l’Ecole Strate College, école de design à Sèvres. Avec ce team nous avons conçu le dessin de tous les éléments du système que vous voyez là.
L’audioexperience : Une contrainte acoustique et aussi un parti pris esthétique ? Parce qu’on retrouve sur vos enceintes une forme qui ressemble aux Mondo-Shawans du film de science-fiction Le Cinquième élément, auquel vous avez contribué à réaliser les effets spéciaux.
Didier KWAK : A partir de mes pré-requis, Elmar proposait des solutions de formes intégrant la dynamique des fluides puis Raphaêl venait lisser le dessin, le tout dans un travail itératif partagé à trois.
Il fallait trouver les solutions qui optimisaient tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de l’enceinte acoustique la propagation des flux d’ondes, respecter une linéarité de vitesse d’écoulement quelque soit les groupes de fréquences.
Les ouies de décompression bass-reflex par exemple ont réclamé un travail sophistiqué. Les outils informatiques de simulation de Elmar, associés à son expérience ont permis d’apporter une plus-value que peu de constructeurs voire aucun ne s’approprient.
Le résultat final n’est donc pas un travail de pur dessin mais un cocktail Acoustique / Mécanique des fluides / Design. Lors du travail de dessin avec Raphael j’ai toujours souhaité que le résultat soit assez féminin, d’où certains galbes et liaisons de traits aérodynamiques les uns aux autres.
Si donc vous y voyez un Mondo-Shawan, c’est soit un hasard soit une impulsion inconsciente.
Après avoir travaillé sur les enceintes, il a fallu bosser sur le reste. Là encore j’avais des prérequis.
Par exemple sur l’ampli, qui est un ampli DAC, je voulais qu’il y ait 2 ponts, un pont bas et un pont haut, séparés par de l’air. Un pont bas pour les bas signaux et un pont haut pour les hauts signaux.
Lorsqu’une onde de 20 à 20Khz vient percuter l’ampli, qu’est-ce qu’elle devient ? Ainsi, lorsqu’une une onde arrive de face, elle se dégage vers le haut et ne vient pas “taper” sur les lampes. Avec ces formes-là, l’onde est refoulée et on évite l’effet microphonique des lampes.
Pour l’alimentation électrique, le problème est plus complexe, elle est susceptible d’émettre des vibrations et certains de ses composants sont sensibles aux vibrations extérieures. Elle doit donc subir deux traitements, un interne et un externe. Ne pas émettre et ne pas recevoir.
Pour les filtres j’ai fait le choix de les disposer à l’extérieur des enceintes afin qu’ils n’aient pas à subir les vibrations et de plus qu’ils soient hermétiques aux résonances extérieures.
Les enceintes sont équipées de haut-parleurs de la marque TAD. La partie supérieure repose sur des pointes. Chaque enceinte pèse quand même 360 kg. Il faut 3 personnes pour les déplacer.
Les flight-cases qui les protègent parfaitement sont conçus pour qu’elles puissent être extraites facilement. Celles que vous voyez ici ont dû faire 15.000 km de camion, sans encombre. C’est hyper fiable.
En 2010, je travaillais pour Lucasfilm à Singapour et les gens que j’ai rencontrés me disaient qu’ils voulaient acheter le système.
C’est ainsi que lorsque je suis rentré en France, mes amis m’ont poussé à créer une société. J’ai donc cherché du financement et, après avoir levé des fonds, il m’a fallu mettre en place une vraie stratégie d’engineering pour manufacturing à savoir, à partir des design 3D de surfaces achevés en 2010, concevoir le découpage en pièces, les assemblages les unes aux autres, les matériaux, les épaisseurs…
5 ingénieurs de F1 ont été investis dans ce travail, des pièces tests ont été réalisées afin d’optimiser sans cesse le résultat mais aussi le processus de fabrication à l’avenir en plus grand nombre.
L’industrie de la F1, plus encore que l’industrie aéronautique, teste énormément de matériaux composites, avec des problématiques très différentes, comme la rigidité mais aussi la problématique de la transmission des vibrations.
Lorsque vous mettez un moteur de 1000 chevaux qui vibre terriblement et sur plusieurs bandes de fréquences, sur un châssis de F1 qui ne fait que quelques kg, si vous ne savez pas traiter le problème vous allez “exploser” les équipements électroniques qui sont attachés au châssis. Il faut donc des systèmes de liaison en matériaux composites qui vont absorber les vibrations.
Pour le bois par exemple, si on regarde une impulsion, on retrouve au bout d’un temps delta la résonance du bois. Dans un composite, ce temps delta est 24.000 fois plus court et on sait gérer l’amplitude et la résonance.
Soit on fabrique des matériaux bloquants, soit on fabrique des matériaux qui laissent passer les fréquences qu’on veut laisser passer. En choisissant les fibres et la façon dont on va les assembler les unes avec les autres, on obtient ce que l’on souhaite.
Les choix de matériaux que nous avons faits, à la suite des tests, l’ont été zone par zone. Par exemple, le sandwich de la partie basse de l’enceinte est différent de celui de la partie haute.
Les pièces sont construites sur des moules, sous vide, et les couches de matériaux composites sont assemblées sur des axes différents pour arriver au résultat que j’ai énoncé.
Les thermoplastiques des boitiers contenant l’ampli, l’alimentation et les filtres sont imprimés 3D. Ce sont des thermoplastiques renforcés composite à l’impression. La partie composite bleue peut contenir jusqu’à 578000 couches, ce qui correspond à 10 jours d’impression non-stop (24h/24h), de façon à obtenir ce design, sans coupures, capable d’absorber toutes les vibrations.
L’électronique qui est contenue dans ces boitiers est montée sur des systèmes élastiques. Au niveau de l’ensemble, les boitiers et toute la mécanique représentent le plus gros coût. Bien plus que les composants électroniques.
Comme l’engineering et le manufacturing sont faits par des gens de la F1 qui doivent être capables d’enlever le moteur en 20 minutes et pouvoir changer une suspension en 9 minutes, tout est conçu de la même façon.
Ainsi, je suis capable, avec l’aide de quelqu’un eu égard à son poids, de démonter l’ampli en 22 minutes, complètement.
En fait il y a très peu de pièces à l’intérieur, corrélativement à la technologie employée car dès la conception il n’y a pas une pièce qui vient rattraper le déficit d’une autre.
Il faut vraiment le talent de gens issus de la F1 pour apprivoiser les solutions mécaniques contenues dans les boitiers. Le résultat est d’ailleurs incroyable en termes de jeu entre les pièces. Ici il n’y a pas de jeu.
Cette grande précision dans le système existe pour tout et permet d’obtenir la plus grosse inertie possible. Le meuble, par exemple, pèse 246 kg. Il est totalement inerte. Il s’agit d’un type de corian et peut dissimuler les câbles.
J’ai testé toute une série de câbles et j’ai adopté le Z Max de chez Athom. Je trouve que ce câble est très homogène.
L’audioexpérience : Très linéaire.
Didier KWAK : C’est ça. Je ne voulais pas ajouter de la brillance car ce que je cherche c’est d’ avoir la reproduction la plus fidèle à la réalité.
Les câbles d’alimentation proviennent de l’avionique. Les prises sont des Amphenol, type aviation, de qualité militaire. Le signal numérique source entre par un câble réseau de haute qualité, une carte réseau interne TotalDac le réceptionne.
Parce que l’un des secrets de ce système c’est la gestion des électrons. La tension qui est aux bornes des HP vient de l’alimentation donc il faut “méga” la soigner.
L’alimentation fait 65 kg. Elle génère 14 tensions différentes. Je fais extrêmement attention au câblage utilisé, à la fois pour les fils et leur type d’isolant. Selon les zones, le câblage est à chaque fois différent.
En particulier, sur l’alimentation de la distribution de chacun des composants, c’est un câblage différent mais avec 2 principes : le 1er étant l’élasticité électrique, le 2ème un certain surdimensionnement.
Merci Didier de nous avoir éclairés sur le bien-fondé de votre démarche et sur les choix que vous avez adoptés pour parvenir au résultat que vous vous étiez fixé.
Matthieu CHEDID et Philippe MANŒUVRE (critique musical, éditorialiste et journaliste. Rédacteur en chef de Rock & Folk) en visite chez ASKJA
Témoignages : http://www.askja-audio.com/FR/askja-actualites.html
Mon avis : Acquérir un système tel que l’ASKJA Origin c’est vouloir posséder un objet exclusif, unique et rare à la fois.
Quand bien même la capacité de m’émouvoir, que revendique ce système, n’a pas toujours été présente, je dois admettre que j’ai redécouvert certains de mes disques, que je croyais pourtant parfaitement connaître.
Tous les bruits d’ambiance qu’il est capable d’extraire des enregistrements et de reproduire avec fidélité m’ont quand même permis de me rapprocher davantage de l’orchestre et de vivre l’événement plus intensément. Probablement à la manière de l’ingénieur qui a témoigné sur son mastering de ce qu’il a vécu au moment de la prise de son.
Il s’agit précisément de cette présence et de cette immédiateté qui sont l’apanage des systèmes mis au point par des gens qui sont au contact de la musique vivante.
Quant à savoir si le prix est justifié, c’est un peu comme si vous me demandiez si le prix d’une F1 est justifié.
Didier KWAK est allé à l’extrême limite de ce que la technologie est capable d’apporter à des appareils voués à reproduire l’authenticité du son.
Le pari était osé et le résultat n’était pas forcément garanti.
Il s’avère qu’à l’écoute, l’ASKJA Origin se place en véritable challenger vis à vis des plus grandes marques de Haute-Fidélité.
Compliments Monsieur KWAK.
Nota. Le même système, (presque) à moitié prix, est prévu. Même si le coût restera encore très élevé, ceux qui pourront se l’offrir seront assurés de posséder un système hors du commun.
Rapport qualité/prix : inclassable.
Site du fabricant : http://www.askja-audio.com/FR. Très bien documenté et parfaitement explicite, il renseigne sur la philosophie de la marque et l’ADN du produit.
Auteur de l’article : Jean RAZZAROLI
Consultant indépendant
Rédacteur et démonstrateur de matériels Haute-Fidélité
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3 commentaires
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Merci Jean pour cet article très intéressant. Cependant, je ferais une remarque de biochimiste puisque ce contexte est utilisé dans l'article mais peut-être un peu surinterprété. Le cerveau utilise effectivement du "sucre" mais on parlera plutôt de glucose. Cependant, il en utilise tout le temps. Le fait de dire qu'il n'a plus assez d'énergie pour transmettre l'information au cerveau limbique relève plutôt d'une approximation non fondée ou d'une sur-interprétation à partir des fondements. Je dirais plutôt que le cerveau ne retransmet pas l'information au système limbique parce qu'il ne reconnait pas l'instrument. Inutile d'aller inventer des carences qui n'existent pas. Fort heureusement, notre cerveau a toujours assez de substrats énergétiques à sa disposition. Essayons de ne pas surinterpréter à partir des données scientifiquement constatées.
Merci Éric pour ces précisions de spécialiste. J'ai probablement déformé ce que Didier Kwak m'a transmis dans ses propos.
[…] tout pour une masse totale qui atteint la tonne et un prix de 440.000€ HT. Un tarif très élevé qui le situe dans l’ultra haut de […]