Dans le cadre des tests qui sont réalisés sur le matériel audio, chacun y va de ses références, de ses préférences, de ses parti-pris aussi ; de sa sensibilité bien souvent.
Afin d’être le plus objectif possible, on utilise des enregistrements qui permettent d’évaluer le potentiel des appareils : leurs qualités, comme leurs faiblesses.
Alors, on écoute, encore et encore afin de cerner ce qui doit être attribué au matériel, plutôt qu’à l’acoustique de la pièce où se déroulent les tests, ou bien à l’enregistrement, jusqu’aux éléments environnants (les appareils qui sont reliés).
Tout, absolument tout a une influence sur notre perception, jusqu’à notre humeur passagère qui, en certaines circonstances, pourra altérer notre jugement.
Bref, ce n’est pas gagné d’avance.
Malgré cela, nous nous servons de titres qui, à force de les écouter, finissent à la longue par nous servir de points de repère.
Chacun(e) y va de sa playlist. Autrement dit de sa liste de lecture.
Bien entendu, j’ai aussi la mienne. Elle vaut ce qu’elle vaut et elle ne correspondra pas forcément à la liste du voisin.
Mais bon, à un moment donné, il faut bien se décider et choisir un support pour tenter d’y voir clair, ou tout le moins pour entendre une différence.
J’ai sélectionné quelques morceaux dans ma discothèque, qui, même s’ils ne sont pas péremptoires, devraient vous aider à identifier plus facilement l’appareil qui se démarquera au cours de vos écoutes comparatives.
Je précise toutefois que pour que cette méthode soit efficace, vous devez vous servir de ces mêmes enregistrements à chacune de vos séances, même si vous êtes tentés d’en utiliser d’autres.
Le mieux étant l’ennemi du bien, le nombre de disques que vous écouterez ne remplacera jamais une sélection restreinte de morceaux, si possible écoutés dans un même environnement acoustique. D’où une difficulté supplémentaire de pouvoir faire une évaluation précise.
L’audioexpérience aura bientôt 6 mois d’existence, le 5 février 2016.
Six mois bien remplis durant lesquels j’ai essayé, en toute modestie, de vous apporter un éclairage personnel sur ma conception de la Haute-Fidélité.
Par une écoute attentive au respect de la lecture d’une partition, autrement dit de la Musique et pas seulement par une analyse technique du son, je vous ai donné mon avis, à partir de Mon expérience et des disques que j’ai sélectionnés.
Avec ses qualités mais aussi ses défauts, que je connais parfaitement, mon système me sert de point de repère.
L’écoute sur un casque BEYER DT 931 (*)
vient compléter l’ensemble. Il est connecté à une électronique NAIM AUDIO (amplificateur de casque Headline alimenté en courant par une HiCap).
J’ai retenu en tout et pour tout 10 titres, de bonne qualité technique et musicale. Un choix qui s’est imposé à travers mes écoutes.
En cliquant sur le titre du morceau, vous accédez à l’écoute de l’extrait sur Tidal, qui dure grosso modo 30 secondes si vous n’êtes pas abonné(e) au site de téléchargement, à l’intégralité du morceau si vous êtes abonné(e).
La qualité des fichiers en Hi-Fi sur Tidal est remarquable. Par contre, elle va dépendre en grande partie du DAC de votre lecteur.
N.B. On accède à Tidal par le navigateur Google Chrome.
D’abord, je vous invite à écouter 5 titres “incontournables”, que nous sommes nombreux à utiliser au cours de nos tests et que vous entendez souvent dans les stands des Salons dévolus à la Haute-Fidélité.
Sont-ils suffisants ou simplement nécessaires ? Bien sûr que non. L’appréciation devra porter sur un éventail beaucoup plus large pour véritablement se faire une opinion et valider le choix de tel ou tel élément.
Je tiens à préciser que les commentaires que j’ai pu recueillir sur les sites, marchands, de critique musicale… ont été mis en italique.
1. Jojo (Jacques BREL Album Les Marquises. Barclay). Retiré aux Marquises, Jacques Brel écrit pour l’album Les Marquises, qui s’avère être son testament musical et politique. Fini les albums de Brel typiquement music hall. Celui-ci est uni par différents thèmes pour donner une oeuvre plus globale.
Le travail réalisé par François Rauber et Gérard Jouannest confèrent un parfum de douleur muette à “Jojo”, tant la voix de Brel se pose facilement sur les arrangements bien ficelés de ces deux compères de studio.
Jojo, un des sommets du disque, est une chanson sur l’amitié. En définitive, Jacques Brel dédie cette chanson à Georges Pasquier, son régisseur et son meilleur ami : ” Six pieds sous terre, Jojo, tu n’es pas mort, six pieds sous terre, Jojo, je t’aime encore”. C’est lui qui a inspiré la chanson et ces paroles qui évoquent la station balnéaire costarmoricaine : « Jojo/Moi je t’entends rugir/Quelques chansons marines/Où des Bretons devinent/Que Saint-Cast doit dormir/Tout au fond du brouillard ».
Il écrit encore : «Tu me donnes, en riant, des nouvelles d’en bas.» Pour lui, il invente d’autres verbes : «Six pieds sous terre, Jojo, tu frères encore.» Pour lui aussi, il avoue son mal : «Orphelin jusqu’aux lèvres mais heureux de savoir que je te viens, déjà». La voix du chanteur, altérée par les épreuves et par le temps, acquiert un charme nouveau.
L’album s’achève sur cette jolie note : «Veux-tu que je te dise/Gémir n’est pas de mise/Aux Marquises…».
Jojo est une chanson déchirante. Brel libère avec “Jojo” sa grande sensibilité, il a attendu que son ami soit mort pour lui dire « Je t’aime ». Les Marquises est définitivement un chef d’œuvre de poésie, de tristesse, de joie et de colère mais aussi d’espérance.
Intérêt : à l’écoute, vous devez ressentir de l’émotion dans la voix de Brel, due à la perte de son ami.
Concentrez-vous sur l’intonation et l’intention qu’il donne à sa voix, dans la manière de faire passer son émotion.
2. Le temps passé (Michel JONASZ. Album La Fabuleuse Histoire de Mister Swing. MJM).
Souvent considéré comme le chef-d’œuvre de la carrière de ce musicien qui n’a jamais dissimulé sa passion pour le jazz … Dans cet album, Michel Jonasz raconte l’histoire de « Mister Swing », laveur de voitures devenu chanteur. Le show remporte en 1988 la Victoire de la musique du spectacle musical de l’année.
Comme le mentionnent les internautes, dont je partage en majorité les avis : « la voix de Michel Jonasz est pénétrante. Ce double CD enregistré en public en 1988 est une référence, tant artistique que technique”.
L’originalité des textes et des compositions, le talent des musiciens, la beauté de sa voix, ainsi que son énergie en font un must de la chanson française. C’est le genre d’album qui vous fait aimer la chanson française et le jazz.
L’enregistrement est de toute beauté et possède une grande dynamique, les basses sont d’une rare profondeur. Ce disque est d’ailleurs encore régulièrement utilisé comme démo sur des stands de salons hi-fi, notamment le morceau “Le temps passé” (j’écris ça en 2015).
… Si un jour comme moi vous devez évaluer le système que vous entendez , il vous faudra évidemment avoir ce disque qui est enregistré par un maître en la matière … Bravo
Un album parmi les plus abouti de Michel Jonasz. Un plaisir à écouter. Je vous le conseille. A must-hear. »
Intérêt : ce titre est redoutable. La dynamique de l’enregistrement, la proximité de la voix, la profondeur de la basse, tendue et percutante … Pas étonnant qu’il soit utilisé pour démontrer les performances d’un équipement haute-fidélité.
Concentrez-vous sur le jeu des musiciens, l’accompagnement de la basse et l’ambiance générale qui règne sur le plateau.
3. You Look Good To Me (Oscar PETERSON Trio, Album We Get Requests, Verve).
Dans le numéro 55 d’avril 2011 de Stéréo Prestige et Image, Jean Hiraga écrit ceci : La plage 6 intitulée “You Look Good To Me” est connue autant pour réalisme de la spatialisation que pour le “mordant” de l’archet de la contrebasse, une astuce que l’on devait à la prise de son stéréophonique incluant la mises en place d’un microphone supplémentaire sur l’enregistrement lui-même, juste sous les cordes, le mixage très bien dosé permettant de transcrire entre les enceintes avec un rare réalisme, la contrebasse dans ses moindres détails.
Enregistré en 1964, cet album a fait l’objet de plusieurs versions, dont un enregistrement remastérisé en K2 HD Mastering par JVC (Japan Victor Company). Lire la critique que fait le site Ecoutez Voir, ici.
Le procédé K2 HD, lancé en 1987, permet de “nettoyer” de leurs distorsions les enregistrements afin de retrouver des informations sonores qui, paradoxalement, ne sont pas audibles sur l’enregistrement d’origine.
Les avis de quelques internautes sur Amazon : « Dans cette session de 1964, le trio d’Oscar Peterson est au sommet de son art. Avec le bassiste Ray Brown et Ed Thigpen à la batterie. C’est une machine bien huilée après cinq années d’expérience et de tournées. De superbes mélodies sont inscrites au répertoire de ce CD. Même si vous n’êtes pas un grand amateur de jazz, vous vous laisserez séduire par ce disque. En particulier, comment ne pas apprécier l’interprétation de “You Look Good to Me”, avec de délicats changements de rythmes et un merveilleux solo de basse de Ray Brown.
D’une incroyable musicalité, le toucher d’Oscar Peterson est exceptionnel, swinguant et précis.
Le thème de “you look good to me” ressemble étrangement à la chanson “les ronds dans l’eau” de Françoise Hardy et “Goodbye JD” , composé en 5/4 par Oscar Peterson, semble avoir plus qu’inspiré les sautillants Emerson…
Un grand disque de jazz
Cet excellent CD au son de grande qualité peut en effet être une première approche du jazz; si le canadien Oscar Peterson y déploie sa virtuosité pianistique et sa maîtrise du swing, l’ensemble reste très abordable pour tous les auditeurs, qu’il s’agisse des interprètations de standards connus, d’emprunts à la bossa nova brésilienne ou de thèmes alors à la mode de Mancini. Sans qu’en rien cela soit une critique, nous avons ici une musique assez léchée qui aurait sa place dans un music-hall ou dans les salons d’un grand hotel pour assurer l’ambiance d’une soirée chic, d’ailleurs notre trio au sourire radieux n’est-il pas représenté en smoking et noeud papillon? En tout cas, nous ne sommes pas en présence d’un créateur d’avant-garde comme on en trouvait dans les clubs plus fermés des milieux interlopes de New York (je pense à Thelonious Monk ou John Coltrane par exemple). Et nous sommes déjà en 1964, plus dans les années cinquante. Certains préféreront, d’autres pas, selon leur degré plus ou moins avancé d’addiction ou de tolérance au jazz. Cela dit, c’est superbe.
Premières notes, premier égrené de notes, sans doute la contrebasse, puis la basse à peine effleurée, le piano à peine touché, puis la caisse claire….le tout s’installe dans votre pièce comme en 3D, avec de l’air tout autour. Jamais, jamais, dans les quelques centaines de CD écoutés, je ne dirais les milliers, au risque de paraître présomptueux, je n’ai ressenti présence pareille. Les musiciens bien sûr sont merveilleux, comme à l’habitude avec Oscar certes, mais la prise de son que dis-je et aussi le transfert numérique, le tout frise le miracle.
Un enregistrement indispensable. Je ne connais rien au Jazz et suis tombé sur cet album par hasard. 1er CD que j’achète depuis plus de 10 ans. Le plaisir de mettre le disque sur la platine et de prendre le temps d’écouter en entier. Ce que l’on ne fait plus maintenant. Pour celui qui est lassé du bruit continuel et qui veut prendre le temps de faire une pause en écoutant de la musique, cet album sera une oasis dans le désert.
J’ai acheté la version vinyle après avoir découvert son album sur Qobuz ! L’enregistrement est de bonne qualité. Un vrai plaisir à l’écoute, surtout la piste “You look good to me”….Petite surprise en écoutant la piste suivante “Girl From Ipanema” à 1:41 environ >> on entends un son qui correspond à un clic sur une fenêtre Windows 98 qui se ferme !!!!! bien sûr non présent sur la version CD… Je trouve la version vinyle plus agréable à l’écoute, car la version CD me paraît plus “forcée” sur la contrebasse…Il s’agit de la version DOL770H. »
Intérêt : il y a de l’air autour des musiciens, l’ambiance de la salle est palpable.
J’ajouterais que vous devez entendre distinctement à droite, Ray Brown à la contrebasse et au centre, Ocsar Peterson au piano, en train de fredonner l’air du morceau.
Et même si l’enregistrement sature quelques fois … rien, absolument rien ne doit vous empêcher d’acheter ce disque.
Concentrez vous sur l’exécution technique du jeu d’Oscar Peterson, son swing, la partition du piano avec les mouvements de la main gauche et de la main droite d’Oscar Peterson, qui tantôt caressent, tantôt frappent les touches. Le timbre même du piano doit être crédible. Et le triangle aussi, avec toute sa rutilance … A l’écoute de ce morceau, vous devriez avoir envie de sourire, tellement il est engageant et communicatif.
4. Within (DAFT PUNK. Album Random Access Memories. Columbia). EcoutezVoir a écrit : Dans cet album de musique électronique où pendant une heure et quart, Daft Punk laisse rarement l’auditeur en paix, Within permet de souffler un peu. Titre plutôt discret mais qui va droit au cœur, «Within» est une ballade à la sobriété inattendue et à la respiration salutaire.
“Daft Punk s’est imposé comme une référence mondiale dans son genre d’élection. Daft Punk et d’autres compatriotes pionniers (Laurent GARNIER, Dimitri From Wherever etc.) ont suscité sous la plume de journalistes l’expression “French touch” et créé un espace énorme pour plein de jeunes talents français (“C’est de la dance ? C’est français ? Faut écouter sans attendre !”).
L’instrumental inaugural ‘Give Life Back To Music’ (4:35) joue un peu le rôle d’indicatif et fournit en quelque sorte un résumé des meilleurs moments à venir. ‘The Game Of Love’ (5:22), actuellement playlisté par Radio Nova, est un slow cotonneux avec Autotune, Vocoder ou quoi que ce soit du même type. C’est aussi fatiguant à la longue que la voicebox de Peter Frampton en 1976… S’il y a un point faible chez Daft Punk, ce sont les “vocaux”. ‘Giorgio By Moroder’ (9:04) est un titre très innovant avec au début boucles électroniques et beat métronomique de rigueur, avant un curieux passage au clavinet ensoleillé puis un long moment “big beat” voire même “big breakbeat” un peu décalé. ‘Within’ (3:48) est-il un hommage à Richard Clayderman ou bien à Pascal Obispo ? Je caricature, bien entendu. Mais en tout cas, il y a à nouveau du Vocoder/Autotune avec ce piano… ‘Instant Crush’ (5:37) évoque une certaine French variét’ FM des années 1980. Avec du Vocoder (ou de l’Autotune). ‘Lose Yourself To Dance’ (5:53), sa batterie lourde, son Vocoder, mais aussi Nile Rodgers et Pharrell Williams ! Une plage très voisine de ‘Get Lucky’, mais plus lysergique. ‘Touch’ (8:18) se présente comme un “mini opéra” en plusieurs actes. Une vraie folie, mais qui a beaucoup de charme. ‘Get Lucky’ (6:09). Le hit. Global. Imparable. Rien à dire, si ce n’est que la version “single” est plus directe. ‘Beyond’ (4:50) apporte violons et arrangements de type “blockbuster hollywoodien” avant de virer “funky”… avec Vocoder. ‘Motherboard (5:41)’ me semble être une forme de retraitement instrumental de ‘Get Lucky’. Genre la face n° 5 du ‘Sandinista’ du Clash par rapport au reste du disque. ‘Fragments Of Time’ (4:39) évoque sympathiquement la pop funk de Steely Dan. ‘Doin’ It Right’ (4:11) doit toute sa mélodie à un Vocoder avec en plus un chant totalement nature. ‘Contact’ (6:21) signale le retour du “big (break)beat” déjà évoqué plus haut mais avec cette fois une musique au synthétiseur et une montée très uptempo, avant un final beatless évoquant une futur technologique un peu destroy.Globalement, cet album est une folie, composée de titres qui ne sont pas tous géniaux mais dont on est bien content qu’il existe.”
“Chaque écoute donne matière à découvrir des sonorités nouvelles, des styles différents, mélange d’électro, de house, de groove et de disco, qui s’imbriquent harmonieusement les uns aux autres. Et mélange de rythmes car l’album commence en douceur pour atteindre des morceaux plus futuristes avec des arrangements sur les voix, des titres plus dynamiques pour finir admirablement sur une ambiance « on a marché sur la lune »”.
Within : le titre illumine le film de Mia Hansen-Love, Eden. Un morceau de lendemain de fête, limpide et fluide.”
“Ce vinyle est juste le meilleur de ma collection. Une qualité de gravure incomparable, un son de haute qualité. Diffusé sur de véritables enceintes cet album vous donne des frissons. Un grand bravo aux Daft Punk pour être aussi exigeants sur la qualité de fabrication de ce vinyle.”
“Travail sur le son excellent ainsi que une spatialisation décoiffante!” Amazon.fr (Commentaires en ligne: Random Access Memories).
D’abord l’introduction au piano doit être rendue avec la réverbération de la table d’harmonie. Les claviers libèrent un sorte d’ondulation qui crée une atmosphère spatiale enveloppante. Ensuite, le texte reproduit par une voix « robotisée » doit être parfaitement intelligible. Si vous maîtrisez un peu l’anglais et que vous n’arrivez pas à comprendre les paroles c’est qu’il y a un souci car elles sont parfaitement compréhensibles. Quant à la basse, à 02:56 vous devriez entendre une note encore plus grave.
Intérêt : pour son articulation dans le grave et la mélodie qui offre un paysage “spatial envoûtant”. La réverbération savamment dosée ne doit pas devenir envahissante.
Concentrez-vous sur la mélodie et la trame acoustique de l’enregistrement. Ils doivent libérer une envie de reconduire à nouveau l’écoute pour aller à la découverte de tous les effets que recèle le mixage.
5. Missa “Hodie Christus natus est” GIOVANNI PIERLUIGI DA PALESTRINA (Gabrieli Consort and Palyers, Album Mass – Christmas in Rome I, Paul McCreesh. Archiv Production. Deutsche Grammophon 4D).
La particularité de cet album est qu’il a été enregistré en 4D Audio Recording. Il s’agit d’un procédé d’enregistrement élaboré par la Deutsche Grammophon qui permet, grâce à une technologie de pointe, de rendre l’évènement sonore le plus naturel possible, visant à faire oublier à l’auditeur la présence de la technique.
Ce système d’enregistrement présente 4 dimensions:
– un préamplificateur de microphone télécommandé,
– un convertisseur analogique-numérique 21bits, dont la dynamique de 144 dB est équivalente au 24 bits
– le principe du Stagebox/réseau numérique,
– un mixage entièrement numérique/Authentic Bit Imaging qui est réalisé sur la table de mixage Yamaha DMC1000 et dont le procédé de gravure dit Authentic Bit Imaging a été mis au point par la Deutsche Grammophon.
L’enregistrement est contrôlé par un “Tonmeister”, qui n’est pas simplement un expert en électroacoustique mais qui possède une solide formation musicale.
Cette technologie constitue pour les artistes la garantie que leur conception sonore sera fidèlement rendue.
Si vous êtes habitué aux productions de McCreesh, alors vous connaissez l’authenticité que représente chacun de ses disques. Inutile de vous dire que tout est superlatif. La performance sonore est remarquable.
Intérêt : la prise de son est très fluide, chaleureuse, lisse et extrêmement bien équilibrée. L’acoustique est parfaite.
De très belles pièces composent cet album et l’interprétation est du meilleur niveau. Un disque merveilleux
Concentrez-vous sur les chœurs en essayant de suivre distinctement chacune des voix, jusqu’à pouvoir isoler le timbre particulier d’une voix parmi toutes les autres. Si vous n’y parvenez pas, c’est que la restitution est brouillonne, en tous cas, pas suffisamment claire et définie.
Ensuite, je vous invite à poursuivre avec 3 autres titres, qui vont vous renseigner sur la faculté du matériel à restituer … à déclencher … à révéler … une émotion.
6. Zigeunerweisen, Op. 20 PABLO DE SARASATE (Anne-Sophie MUTTER. Album Carmen Fantasie, Wiener Philarmoniker, James Levine. Deutsche Grammophon 4D). Attention, ne pas confondre avec le Best Of chez Emi qui est à éviter.
Enfant prodige, Anne-Sophie Mutter a été révélée parmi les plus grands violonistes du monde. C’est un plaisir de l’entendre. La Carmen-fantaisie est délicieuse, comme le sont les autres morceaux populaires qui accompagnent cet album. Même si la musique classique n’est pas votre tasse de thé, certains passages donnent des frissons.
L’orchestre philharmonique de Vienne est un des plus grands ensembles au monde. L’enregistrement est d’une définition incomparable. Les basses sont profondes, le violon pris de très près ne tombe pas dans l’ultra-définition. Il reste au contraire chaud et soyeux.
“Comme un grand nombre de violonistes virtuoses, la protégée de Karajan ne pouvait échapper plus longtemps à ce type de récital. Toutes les œuvres proposées ici ont été pensées pour mettre en avant les qualités sonores du violon, en l’exploitant au maximum de ses capacités. La difficulté pour l’interprète, réside alors à pouvoir en extraire toute la substance technique, tout en conservant la cohérence musicale désirée par le compositeur. Comme vous pouvez vous en douter, le résultat est surprenant et magnifique. La connivence entre la soliste et l’orchestre est totale et tourne à la démonstration sans jamais aucun étalage ni vulgarité. Et comme si cela ne suffisait pas, le label jaune nous délivre un enregistrement de grande classe, spacieux avec une dynamique et une image de toute beauté.
Si je ne devais avoir qu’un disque de récital de violon ce serait probablement celui-là. La technique irréprochable, une prise de son parmi les meilleures. Après écoute on passe difficilement à autre chose tellement c’est captivant, dynamique et beau .De plus, les airs sont connus (méditation de Thaïs : à faire pleurer si on a un coup de cafard ,l’air de Carmen revivifiant paradoxalement à l’opéra etc …)”. Amazon.fr (Commentaires en ligne: Fantaisie de concert sur “Carmen”).
Intérêt : “C’est un disque que l’on redécouvre au fur et à mesure que les performances d’une installation s’améliorent. Par l’étendue de son rendu expressif : vibratos, diversité des accents, effets de glissando, attaque, développé et terminaison des notes. Dans les meilleures conditions d’écoute, les sons ne se contentent pas dans leurs moindres détails, sans aucune distorsion, ils chantent”” (Jean Hiraga. Stéréo Prestige et Image n°55). L’interprétation magistrale d’Anne-Sophie Mutter, engagée et d’une totale liberté, ainsi que la finesse de l’enregistrement qui rend justice à la fois à l’instrument et à l’interprète, doit vous tirer les larmes des yeux. Un pur bonheur !
Concentrez-vous sur la partition du violon qui ne doit jamais être clinquant. Les pizzicati sont à considérer comme un passage clé. Sachez être attentif au doigté d’Anne-Sophie et au glissement sur les cordes de sa main, ainsi qu’à la résonance de la caisse de son instrument qui doit vous sembler véridique et former un tout homogène. Les crins de l’archet sur les cordes, le vibrato réalisé par le mouvement du poignet, la hauteur des notes, le jeu très expressif d’Anne-Sophie …
La virtuosité de la violoniste, servie par un enregistrement remarquable, sera un révélateur de votre système à vous transmettre une émotion.
7. L’italienne à Alger GIACOMO ROSSINI (Album Forte Fortissimo, Various Artists. Foné)
Depuis sa création il y a plus de 28 ans, la maison de disques du label Foné a stocké un grand nombre de pistes qu’elle a prélevées sur un échantillon d’enregistrements. Sur ce disque , elle a été autrement inspirée par le fait qu’elle a voulu réunir autour de la musique, avec un dénominateur commun sous le titre “Forte Fortissimo, des émotions fortes, des contradictions, des passions, de la grandeur, de l’exagération, du dynamisme, de la force … Des morceaux qui parlent à nos sens, une adrénaline qui vous unira aux forces de la nature. Un crescendo d’énergie que seule la Musique peut vous donner. Chaque piste a été enregistrée dans un lieu différent : un ancien palais, une église, une cathédrale, une chapelle, un théâtre du XIXe siècle, une salle de musique, un théâtre et ainsi de suite. Des sites historiques, des environnements acoustiques différents, pour vous faire ressenti beaucoup d’émotions.
Prise de son de Giulio Cesare Ricci sur un équipement :
– micros : Neumann U47, U48, M49
– préamplificateurs : Signoricci microphone numérique et ligne
– câbles d’alimentation : Signoricci
enregistré en stéréo Direct Stream Digital (DSDTM) sur l’enregistreur Pyramix utilisant des convertisseurs A/N et N/A de la marque dCS, avec l’Orchestre et les Chœurs de l’Académie de Sainte Cécile Myung-Whun Chung dans l’auditorium de l’Académie Nationale de Santa Cecilia à Rome.
Ce CD est vraiment une référence audiophile, à tous points de vue :
1. Il possède des performances optimales dans chaque genre ;
2. Il a été fabriqué à partir des processus les plus méticuleux, afin que l’intégralité de l’enregistrement original soit maintenue.
Les disques compacts de Foné dans la “Référence série or 24K », ont été produits dans le plus grand respect des normes : les titres de la série ont été sélectionnés dans le catalogue de Foné pour leur valeur artistique et musicale et leur qualité d’enregistrement supérieure.
Ils sont gravés sur une couche en or 24k, qui permet de réduire les taux d’erreur de lecture et ainsi parvenir à un niveau de détails supérieur par rapport à un CD non traité.
Sur ce morceau, le son va crescendo. On perçoit une multitude d’informations, des bruits de salle, les mouvements des musiciens… Que ce soit les vents, les cordes, les cuivres, les timbales, les cymbales, la partition respire la joie.
Intérêt : pour l’ambiance communicative, pour la dynamique sans limites et la qualité EXCEPTIONNELLE de cet enregistrement, il vous faut l’acquérir. Et si vous ne succombez pas au charme de cette Italienne, c’est que la dynamique vous agresse, à cause de la dureté du ou des éléments que vous écoutez, à l’impossibilité du matériel à supporter cette déferlante.
Concentrez-vous sur chacun des pupitres car l’ensemble est d’un réalisme saisissant, jusqu’aux applaudissements qui doivent être perçus avec la coloration naturelle de la frappe des mains d’un être fait de chair et de sang et pas un bruit de friteuse.
Et puis, laissez-vous aller à écouter le morceau qui suit : le Te Deum dans la Tosca de Giacomo Puccini. Remarquable prestation de Ruggero Raimondi, l’émotion qui se dégage de sa voix, jusqu’au son des cloches à 03:10 et la frappe et les roulements de timbales qui vous font même sursauter. Un must !
8. Melody (Serge GAINSBOURG. Album Histoire de Melody Neslson. Mercury). Lire l’article que j’ai consacré à l’album Histoire de Melody Nelson, dans la rubrique Discographie.
Abum mythique s’il en est, tout a déjà été dit. Sorti en vinyle, puis en CD, et parfois même en version remasterisée voici quelques années, si vous êtes un fan de Gainsbourg ou de cet album en particulier, vous devez déjà l’avoir.
Le master a certes du souffle, mais aussi du détail. On entend beaucoup d’informations, les voix sont très définies et la dynamique objective est importante. La spontanéité et l’énergie subjective ne doivent pas être sacrifiées sur l’autel du rendement. Il y a de l’énergie encore et encore et une définition qui ne sacrifie pas l’expressivité, si le système sait restituer l’épaisseur de la voix de Serge Gainsbourg.
La sensation d’être en présence de l’artiste devant son micro, le naturel de sa voix, son timbre particulièrement réaliste, l’ouverture dans le haut du spectre, l’image stéréo et ce rythme lancinant mais incroyable qui donne envie d’écouter encore plus … Un bonheur sur la basse.
Intérêt : sur les paramètres purement subjectifs, l’original en vinyle est à préférer à la version CD et même au Blu-Ray Pure Audio. En définitive, ce titre est incontournable quel que soit le format du support. C’est clair ! Au sommet de son art, Serge Gainsbourg nous a délivré avec cet album, un album culte.
L’atmosphère doit être rendue de manière presque malsaine. Un certain malaise, un climat plutôt dérangeant peut aussi s’installer. Les cordes ne doivent pas être agressives même si une certaine verdeur est perceptible.
Concentrez-vous sur l’enregistrement qui est d’une précision redoutable. A tel point qu’il peut détimbrer sur les appareils qui manquent de chaleur et de finesse. Une transparence et une définition poussées à l’extrême risquent carrément de rendre ce morceau insupportable. Par contre, sur des systèmes équilibrés, la proximité de la voix de Serge Gainsbourg sera perçue avec toute sa sensibilité. Jane Birkin, devenue sa muse est touchante, sa voix est presque troublante.
Enfin, les 2 derniers titres vous serviront à établir une hiérarchie entre les appareils, en fonction de leur faculté à respecter la complexité rythmique (Free Spirit) et le tempo (Love Is The Answer).
9. Free Spirit (Ibrahim MAALOUF. Album Red & Black Light. Mister Productions). Lire l’article que j’ai consacré à l’album Red and Black Light, dans la rubrique Discographie.
Ce morceau est une “horreur” dans le sens où vous risquez de subir une déferlante de sons, plus ou moins agressifs si votre système est « à côté de la plaque ». Complètement fou !
Musicalement, les claviers d’Eric Legnini, tout comme la guitare de François Delporte et la batterie de Stephane Galland donnent une belle couleur aux compositions du trompettiste. Ils ne doivent pas envahir l’espace au point de n’entendre plus qu’eux. Le quartet est électrique, certes, mais l’alternance des temps faibles et des temps forts est bien gérée. En outre, les airs sont faciles à retenir et les partitions des instruments relativement simples.
Intérêt : l’énergie déployée dans cet album est débordante et risque d’engendrer une certaine agressivité. Le son peut aussi, à certains moments, devenir acide sur la trompette à 4 pistons. L’abondance de clavier électronique peut mettre à mal les tweeters. Les cymbales doivent être distinctes et bien différenciées. Les écarts de dynamique sont très importants. Le mixage est pourtant de qualité mais si votre système connaît la moindre crispation ou un niveau d’analyse insuffisant, voire un aigu trop appuyé, c’est la sanction.
Concentrez-vous sur cette fièvre musicale qui n’est pas évidente à contenir. Pour être agréable à écouter, il ne faut pas que les superpositions d’harmonies et de rythmes prennent le pas sur la lecture de la partition. La qualité de l’enregistrement n’est pas irréprochable mais cet album a une véritable identité sonore.
Personnellement, je le situe parmi les enregistrements capables de révéler autant les qualités que les insuffisances d’une installation.
10. Love Is The Answer (Kenny BURRELL. Album God Bless The Child. CTI Records 40th Anniversary Edition – Original Recording Remastered)
Pourtant féru de guitare classique, passionné autant par la technique que par la pratique, Kenny Burrell a joué en tournées avec Oscar Peterson et enregistré The Cats (1957) avec John Coltrane. Benny Goodman l’intègre à son orchestre. Le guitariste faut ses débuts chez Blue Note où il enregistre des albums qui offrent un panorama étendu de sa technique aisée au swing sophistiqué.
Plutôt que de vous détailler le contenu de ce morceau, je vous invite à lire le commentaire qui a été déposé par un certain Cymus sur le site d’Amazon le 17 mars 2012 : “Cet album de Kenny Burrel, merveilleux guitariste américain né en 1931, est un peu à part dans sa discographie. Musicien influencé par Charlie Christian et Django Reinhardt, mais aussi Muddy Waters, il a développé son style au son du bebop et du blues, au côté des plus grands jazzmen de son temps, que ce soit John Coltrane, Dizzy Gillespie, Oscar Peterson, Stan Getz ou encore Gil Evans.
Enregistré aux studios Rudy Van Gelder, paru chez CTI en 1971, cet album s’éloigne sensiblement du bebop ou du bues pour se tourner vers un jazz plus doux, plus moelleux, avec ses accompagnements de cordes somptueux arrangés par Don Sebesky, et ses mélodies superbes. C’est peut-être d’ailleurs la caractéristique principale du disque : il faut écouter par exemple A child is born, God bless the child, ou encore Be yourself qui révèle Kenny Burrell comme un compositeur d’une grande finesse et d’une grande sensibilité.
Mais il ne faut pas croire qu’il s’agit là d’une sorte de pseudo jazz sirupeux. La mélodie ne sombre jamais dans la mièvrerie, toujours soutenue par une section rythmique remarquable (Ron Carter à la basse, Bill Cobham à la batterie, Hugh Lawson et Richard Wyans aux pianos acoustique et électrique) qui sait accélérer le tempo sur les morceaux les plus doux, et Kenny Burrell, au jeu si raffiné, sait aussi faire swinguer sa guitare. Et puis il y a des morceaux plus rapides comme Do what you gotta go, et l’excellent Love is the answer, dont la présence sur cet album peut paraître étrange, car d’une tonalité assez différente, très fusion, et même psychédélique, avec ses lignes de basse plus répétitives, son tempo plus binaire, et ses lignes mélodiques plus simples et plus agressives. Il faut noter la présence sur certains titres de Freddie Hubbard à la trompette et d’un flûtiste qui n’est pas crédité sur la pochette, mais qui après quelques recherches semble être Hubert Laws (allmusic.com).
Dans cette réédition, l’album original est complété de trois bonus : une version alternative de A child is Born, mais aussi de deux morceaux où Kenny Burrell joue seul à la guitare acoustique : Ballad of the sad Young Men, et Lost in the stars.
C’est au total un album magnifique, très accessible, trop peut-être pour certains puristes, un peu trop marqué par son époque pour d’autres, mais que 40 ans après on écoute avec un plaisir sans réserve.”
Intérêt : pour le morceau, d’une rare élégance. Doux, feutré, il swingue à merveille. On se laisse facilement emporter. La prise de son est soignée. Les sons ne se bousculent pas. “Et puis il y a ces violons, discrets, qui interviennent en début et fin de morceaux, comme une brise légère, une vague de fraîcheur ou de nostalgie qui nous envahit. Magnifique” (Luc B.). “L’album est parfaitement construit, alternant ballades et pièces plus rythmiques. Les arrangements de Don Sebesky sont somptueux (l’introduction de “Love is the Answer” aux congas et violoncelles semble sortie de nulle part) et l’équipe de choc de CTI est efficace et inspirée. Ce disque ensorcelant et unique est indispensable à tout amateur de guitare jazz” (client d’Amazon).
Sur ce morceau, je vous laisse libre d’interpréter ce qui, dans l’enregistrement, vous touche. Libre à vous de trouver dans le matériel que vous écouterez les critères qui vous permettront d’approfondir les éléments que vous jugerez importants pour prendre du plaisir à l’écoute. Pour ce qui me concerne, c’est le swing qui l’emporte et c’est ce critère que je mettrai en avant dans toute démonstration.
En tout état de cause, je trouve déterminante la faculté d’un système à respecter la hauteur des sons, qui est sa façon de timbrer juste. Percevoir cela est un exercice délicat car, à moins de connaître l’instrument ou la voix qui a été enregistré(e), il est difficile de juger. Et pourtant ! Reconnaître à l’écoute d’un enregistrement la tonalité d’une voix que l’on connaît bien est l’un des plus surs moyens d’évaluer le niveau de véracité de la restitution.
Bien entendu, ce n’est pas le seul mais ce critère est fondamental. Retrouver aussi l’enveloppe charnelle de l’interprète, sa présence, est également jouissif.
Malgré tout ça, si vous avez encore des difficultés à vous décider dans votre choix, laissez-vous guider par votre émotion, à défaut par votre intuition.
Bonne écoute.
Bonus : pour achever cet article, une version tout à fait originale de Fever, de Joachim Pastor. Pas pour la qualité de l’enregistrement, uniquement pour se détendre.
“L’amateur de haute fidélité cherche son plaisir à travers l’écoute … le matériel qui va l’accompagner pendant un moment, le temps d’évoluer dans ses goûts … Tous les goûts ont leur place … Quoi qu’il en soit, l’écoute est quelque chose qui s’affine et qui se développe au fil de ses expériences … en développant son imaginaire … Multipliez vos échanges lors de salons, il en va de la vie des auditeurs, la vie de la haute fidélité !!!” (Extrait de l’article Expérience, rédigé par Héléna Vivoin, paru dans le n°3 de la revue bimestrielle Vumètre).
Merci Héléna pour cet article plein de bon sens. Cordialement.
La liste de lecture de Marc Philip (Magazine-Audio), ici.
La liste de lecture des testeurs du site Lesnumériques, ici.
(*) Beyerdynamic DT 931 : l’avis d’un amateur averti Jeeboo (07/09/2005) dans Audiofanzine, que je partage, sauf au niveau de la bande passante qui est donnée pour 5Hz à 35KHz par le fabricant :
“J’utilise ce casque depuis au moins 7 ans, et il est époustouflant à tout points de vue. Malgré des débuts difficiles, Beyerdynamics a réussi à s’imposer et ce casque en est la preuve “vivante”.
Une réponse en fréquences exceptionnelle (18Hz à 50KHz), une dynamique fantastique, une neutralité incroyable et un confort d’utilisation sans précédent dans mes différentes expériences “casquées”.
Vous l’aurez compris, ce casque est à mon sens exceptionnel. Que ce soit pour écouter des CD, mixer, ou je ne sais quoi, je suis encore aujourd’hui surpris par sa dynamique et son punch incroyable. Effectivement, il ne s’agit pas de bas de gamme, à 300 euros le casque, on peut s’attendre à une qualité irréprochable, et c’est le cas !
Depuis que je l’ai acheté, seules les oreillettes en mousse m’ont lâché et le son, lui, est toujours aussi exceptionnel. Pour tout style de musique (du classique à la techno), il fait son effet.
J’ai testé pas moins de 15 casques avant l’achat, avec mes propres CD que je connaissais bien (du classique à la tek, pour me rendre compte de ses perfs dans une large gamme de style musicaux) et le DT931 surclassait absolument tous les autres casques de très très loin. Le jour et la nuit.
Un très grand cru de chez Beyerdynamic.”
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3 commentaires
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En privé, Un monsieur prénommé Philippe m'a dit avoir bien connu Oscar Peterson. S'il avait l'amabilité de nous communiquer quelques anecdotes concernant les séances d'écoute auxquelles il a assisté, je me ferai un plaisir de les publier, avec son autorisation bien sûr.
Merci pour cette sélection et surtout merci pour ces explications, cette passion qui se transmet si facilement dans vos bons mots :) J’ai pu tester des Focal Alpha 50 et selon vos critères et intérêts, elles passent joliment le test à mes oreilles!
Merci à vous pour vos compliments.