Nouveau virage ou simple mirage ?
Lire l’article sur le vinyle HD, paru dans on-mag.fr, ici.
En ce qui me concerne, je ne vois l’intérêt du vinyle HD que pour les rééditions d’anciens enregistrements analogiques.
Nous faire croire que le vinyle HD va révolutionner le son est une hérésie.
Dites-moi, en quoi cette gravure HD est-elle haute définition, puisque les contraintes de gravure, RIAA and Co sont déjà réductrices, pour ne pas dire destructrices.
On nous refait le coup du linge qui sort plus blanc que blanc, comme disait Coluche.
Et pourquoi pas une lecture sur 2 couches avec une platine qui serait équipée de 2 bras, l’un pour lire le canal droit, l’autre le canal gauche.
Non, restons un peu sérieux.
A vouloir faire évoluer le vinyle, autant favoriser un autre procédé de lecture. La lecture laser serait-elle la panacée ?
Sans frottement, les platines LT d’ELP lisent les vinyles sans aucune numérisation. Ce qui n’est pas le cas lorsque l’on convertit ses vinyles en fichiers numériques. Les rayons laser (puisqu’ils sont au nombre de 5) opèrent une lecture analogique du signal, sans faire de différence entre le relief du sillon et les poussières qui pourraient s’y déposer. La lecture n’en serait que plus transparente.
De cette manière, on devrait pouvoir retrouver le plaisir de la lecture analogique.
Lire l’article sur la platine vinyle laser, paru dans on-mag.fr, ici.
Et si la survie du vinyle venait plutôt de la cellule phono optique ? A 6.000 euros quand même. Lire la suite …
Ce qui me désole le plus, ce n’est pas tant qu’on nous ait laissé croire que le vinyle était mort, c’est qu’on se fasse l’écho d’une possible évolution en nous la présentant comme une révolution.
Non ! le vinyle a toujours existé et il continue, avec ses qualités et ses défauts. Mais arrêtons de nous promettre monts et merveilles.
Le vinyle, c’est une époque. Il a eu ses heures de gloire.
J’ai moi-même attendu 10 ans avant de faire l’acquisition de mon 1er lecteur de CD, un ARCAM équipé de son convertisseur Black-Box.
J’ai tout de même conservé ma platine TD WELL TEMPERED avec sa cellule Supex 900, son câble multi-métaux Isoda, pour moi un des câbles les plus neutres jamais fabriqué.
Comme je suis passé de la diapositive Kodachrome, après 40 ans de satisfaction, à la photo numérique sur mon plasma, aujourd’hui j’écoute mes morceaux préférés en streaming via la plateforme de téléchargement TIDAL. Bientôt, je les écouterai en qualité Master. C’est ça l’évolution logique de la Haute-Fidélité.
Pour moi, le vinyle HD c’est le miroir aux alouettes, c’est un peu l’Elcaset de la bande magnétique, c’est beaucoup de bruit pour pas grand-chose.
Sur www.magazine-audio.com, la réaction d’Olivier Ezratty, spécialiste des grandes tendances high tech, un reporter assidu du CES de Las Vegas :
Quelle place occupe la Hi-Fi en 2016 et quels ont été les démonstrations phares qui ont retenu ton attention lors de ce CES ?
– L’audio haute-résolution devient un standard technique de-facto pour la plupart des acteurs de la hi-fi et il se démocratise de plus en plus. Malgré tout, il reste à le vendre aux utilisateurs car la perception de la différence de qualité par rapport à celle du CD n’est pas évidente pour tous, surtout avec des équipements de restitution moyen de gamme.
Quelle est la place de la musique dématérialisée en 2016 (serveur musical) ?
– Elle concurrence le streaming via des services tels que Spotify.
Pour le grand public, ces services ont pris le dessus sur la musique sur serveur.
Le serveur musical devient un produit de geek ou de mélomane.
Peut-on dire que les disques vinyls et le matériel analogique est encore populaire?
– En apparence et d’après les ventes de vinyls, oui.
Au CES, on voit aussi bien quelques dizaines de marques de platines haut de gamme, parfois produites à un exemplaire par an, et des platines grand public low-cost comme chez Crossley.
D’une manière générale, le vintage se vend bien.
Le plus drôle : le stand de Gibson où les visiteurs pouvaient pousser la chanson et se la faire enregistrer sur un vinyl. Sorte de selfie musical d’un nouveau genre !
En conclusion : l’avenir de la musique est bien aux fichiers HD tels qu’on peut les télécharger depuis des sites comme Qobuz ou HDtracks, voire TIDAL avec le futur procédé MQA qui a été développé par MERIDIAN. Mais il faudra être patient avant que tout le potentiel de cette haute résolution soit pleinement exploité.
Lite l’article sur les fichiers audio HD, paru dans son-vidéo.com, ici.
Quelques articles sur le vinyle :
www.jean-christian-michel.com
www.greenrooms.fr
http://mybandnews.com
www.rtbf.be
www.vinyle-actu.fr
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Bonsoir, je vous rejoins sur votre avis. A presque quarante ans, j'ai passé ma vie avec le vinyle et ai vécu/entendu toute chose à son sujet. Puis le CD, puis le dématérialisé pour arriver à nos moeurs actuelles. Le vinyle mort ? je l'ai toujours entendu et pourtant, j'ai toujours acheter du vinyle neuf à chaque décennie. La seule différence, la qualité des pressages et ré-éditions. Ceux du début/milieu des années 2000 étaient franchement pas bons pour la plupart. Mais c'est encore un autre débat. Nous faire croire encore à une énième évolution/Révolution ? Oui, hélàs.... Je ne crois pas non-plus au vinyle HD. Ca me rappelle le lancement des vidéos disques. Superbes certes, mais un sacré fiasco avec des prix astronomiques. Vendre aujourd'hui du vinyle comme un support audiophile pour tous.... Je pense qu'il faut vivre avec son temps et que la plupart des bobos/nostalgiques arrêtent. Car écouter du vinyle est un art de vivre, ça c'est vrai. Il faut accepter de ne plus vivre dans l'urgence, se poser un instant. Parcourir sa collection et apprécier de regarder ses jaquettes. Sortir le vinyle avec délicatesse et le poser sur sa table de lecture, en le nettoyant avec amour. Manipuler son bras avec délicatesse et lancer la lecture. Puis aller s'assoire tranquillement pour profiter de son disque. Ca relève presque du rite. Un vrai plaisir. Ca ok. Mais faire croire aux gens que le vinyle, c'est le vrai son (et pourtant, en dehors de quelques rares CD en DDD des années 90, je suis du même avis) est une hérésie. Comme dans les années 70/80, le vinyle est bon à condition d'avoir une bonne chaîne. Acheter une Ion ou je ne sais quoi, brancher sur un ampli home cinéma fait du son, certes mais de là à éprouver du plaisir ???? Une vraie bonne platine avec une vrai bonne cellule, un bon pré-phono ou ampli avec pré-phono dédié, etc. Dans les années 80, les audiophiles pouvaient mettre le prix d'une voiture dans un simple ensemble bras/cellule. De nos jours aussi, d'ailleurs. Non pas qu'ils soient la norme à reproduire, mais simplement pour dire que ceux qu'on appelle idiophiles sur les forums démontrent une chose : l'Humain n'est jamais satisfait et de toute façon, il y a toujours mieux. Les marketeurs/publicistes l'ont bien compris et c'est ce qu'ils vendent. Soit d'anciens préceptes, soit de nouvelles merveilles. (Vinyles/Hi-res). Quand je vois que des gens sont prêts à acheter des cassettes (déjà bouffées = lues/enregistrées X fois) des centaines d'euros, je suis dubitatif. Des gens qui n'ont jamais connu ce support car c'est pas possible? En dehors des bandes metal ou celles des magneto-bandes, ça n'a jamais été bon même avec du très bon matériel couplé avec des DBX. Pour revenir aux Hi-Res, je lis de plus en plus d'avis/tests relativement négatifs tels une supercherie de re-mastering comme nous avons pu connaître sur d'autres supports. Autre et dernier point rigolo.... A chaque nouvelle technologie lancée, on revoit toujours et encore les même ré-éditions d'albums d'un autre temps, déjà mal-enregistrés à leur époque et n'ayant aucun apport qualitatif pour un nouveau support. C'est quelque chose qui me fait toujours sourire. Et encore plus quand je les vois re-sortir encore et encore en vinyle mais surtout sur des fichiers dits DSD ou Hi-Res. On veut toujours mieux mais sans être capable de créer de nouvelles choses. Comme si les créatifs avaient le complexe de la page blanche !? (Un peu comme chez Nintendo qui à chaque nouvelle console, nous relance un énième portage de jeux issus de la N64 ou GC). En résumé, je pense qu'on nous vend bien des vessies pour des lanternes, c'est sûre. Mais je pense aussi, que nous sommes des passionnés, et plus que d'être réellement des moutons, nous avons envie et besoin de céder aux sirènes du Marketing et de la nouveauté tout en restant encré dans nos habitudes ou souvenirs. J'ai personnellement cru au DAT et Mini-disc, au Flac, CD, DVD audio, etc.... la seule chose qu'il en ressort, c'est que j'ai écouté de la musique et ai aimé écouter cette musique. Comme quoi, peu importe le support. NB : Mais mes vinyles restent pour moi un moment sacré et le seul vrai plaisir.
Eh oui ! "La nostalgie camarade", encore et toujours. Un petit clin d'œil au passage à Serge GAINSBOURG. Tiré de l'album Mauvaises Nouvelles des Etoiles, ce titre est presque évocateur de la situation du marché actuel. Bien sûr les "mauvaises" sirènes hurlent de toutes parts en criant à qui mieux mieux que le vinyle est Le support qui rend justice à la musique. Ben voyons ! Le parler vrai, voilà ce qui nous manque pour mettre un terme à un combat perdu d'avance. Vous savez, j'ai la chance de pouvoir écouter des fichiers numériques issus de sessions d'enregistrement avant mastering. Y a pas photo. Si on se donne la peine et les moyens de soigner la prise de son, le numérique HD sort vainqueur. La dureté que l'on a longtemps attribuée au numérique, c'est du passé. En cause, le sous-échantillonnage dû à la norme et le jitter qui, en créant un décalage dans le temps des données, va déformer le signal, pour faire simple. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Le consortium qui réunit les acteurs de la profession planche sur une norme qui permettra d'adapter le rapport niveau/dynamique, en fonction de la formation, de l'interprète, de l'œuvre ... à enregistrer. Je vous en reparlerai. Je ne remets pas en cause la qualité du vinyle. La platine TD a toute sa place dans un système Hi-Fi, encore aujourd'hui. Malheureusement, il y aura toujours des esprits chagrins pour contester la moindre évolution. Wait and listen.