La vraie histoire de Melody Nelson (Serge Gainsbourg).
Ecouter l’album “Histoire de Melody Nelson” par Serge Gainsbourg, sur Deezer :http://www.deezer.com/album/1321173
A travers les témoignages que j’ai pu réunir sur le Web , voici quelle a été l’histoire de l’album « Melody Nelson ».
L’album « Melody Nelson ».
Extrait de «Tu seras Cole et je serai Porter» – Le Nouvel Observateur – Fabrice Pliskin.
Le musicien Jean-Claude Vannier dévoile les secrets de fabrication de l’album mythique de Gainsbourg, dont il fut l’arrangeur, le coauteur et le complice La première fois que j’ai vu Serge, c’était dans sa maison de Chelsea. Un directeur artistique de chez Warner, Jean-Claude Desmarty, avait organisé la rencontre. Rencontre un peu catastrophique, en Noël 1969. La veille, j’avais passé une nuit arrosée avecEtienne Roda-Gil et des copains qu’il avait récupérés dans les catacombes. Le matin, je prends l’avion pour Londres, dans un état déplorable. A la douane, j’avais la trouille. A l’époque, on était obligé de passer des billets de banque dans ses chaussures, car on n’avait pas le droit de sortir la carte Bleue de France pour je ne sais plus quelles restrictions économiques.
Au début, Serge me vouvoyait. Il me disait en rigolant : «Vous me devez le respect. Je pourrais être votre père.» D’abord, on a fait la musique de film de «Paris n’existe pas» de Robert Benayoun. Les films dont nous avons composé la musique, Serge et moi, ont un point commun : ils sont nuls. On a fait celle-là à toute vitesse, sur un coin de table. Je ne joue pas très bien du piano et lui encore plus mal que moi. Après, il me dit : «J’ai un disque en préparation. J’ai le titre, mais c’est tout. Ca s’appelle «Melody Nelson».»
Desmarty avait déjà convoqué les musiciens : le bassiste Herbie Flowers, qui a joué dans «Take A Walk On The Wild Side» de Lou Reed pour 30 dollars, Vic Flick, qui joue la guitare sur le thème de «James Bond»… Il me dit : «Est-ce que tu as des chansons dans tes tiroirs ?» Mes tiroirs méritoires. Je lui montre des mélodies. Serge me dit : «Tu seras Cole et je serai Porter.»
On a enregistré une dizaine de chansons, sur le principe de «Bécassine à la plage», «Bécassine au ski» : «Melody Nelson au zoo», etc. La musique de la «Valse de Melody», on l’avait déjà utilisée dans une pub pour Martini. Puis, de retour à Paris, j’ai convoqué les musiciens de l’Opéra; j’ai fait les cordes, le piano, l’orgue, l’harmonium, les choeurs avec les Jeunesses musicales de France. Ensuite, Serge a écouté les morceaux pendant un mois et il a écrit des paroles par-dessus.
Quand on enregistrait une chanson, Serge et moi, on se demandait toujours : est-ce que c’est aussi bien que «les Petits Pavés» ? «Les Petits Pavés» que j’ai fait chanter à Nougaro et dont on soupçonne Debussy d’avoir écrit la mélodie. C’est plus tard que Serge s’est soucié d’être moderne et d’avoir du succès auprès du public jeune. Il était obsédé par la réussite. Il y a une certaine note dans la « Ballade de Melody Nelson», un la dièse.
Il me dit : «Cette note-là ne sera pas jouée dans les bals.» À l’époque, les bals, c’était le critère. Il était obsédé par l’idée que Richard Anthony reprenne une de ses chansons. Ça ne m’intéressait pas du tout. Ce genre de truc nous séparait. J’ai laissé le la dièse. J’ai composé carrément toutes les musiques de « Melody Nelson», même si, pour des histoires de contrat, je ne suis pas toujours crédité. Mais c’est une vieille histoire sans importance. J’étais très jeune, à peine 30 ans, je ne me rendais pas compte de la différence entre un arrangement et une composition.
Serge voulait faire quelque chose de littéraire. Il s’est inspiré d’un sonnet qui figurait comme exemple de versification dans son dictionnaire de rimes. On avait tous les deux le même dictionnaire, à couverture bleue. C’était un poème de Heredia : «Comme un vol de gerfauts, hors du charnier natal…» D’où le côté un peu emphatique de « Melody» et de «Cargo culte». Et la musique un peu ronflante de l’alexandrin. Au départ, Serge ne voulait écrire que des sonnets pour le disque. Mais ça ne collait pas. Parfois, on se téléphonait dans la nuit. Une fois, il cherchait un truc arabe pour les paroles de la chanson «Melody». Il me dit : « Qu’est-ce qui est arabe ?» Je suis allé chez l’épicier en bas de chez moi. J’y ai glané le mot ras el-hanout, qui désigne un mélange d’épices. Une autre fois, il cherchait un nom de Rolls-Royce, toujours pour «Melody». Mon père, qui travaillait pour les compteurs Geiger et qui a 200 brevets à son actif, m’a envoyé la liste de différents modèles de Rolls. Dans la liste, Serge a choisi la Silver Ghost. Un an après, on est allés à la Sacem pour voir nos droits d’auteur. Le disque était un four.
Une somme ridicule. De quoi acheter des cigarettes. Quand Serge a vu le chiffre, il a cru que c’était une erreur. Il n’a plus jamais fait «Melody Nelson» sur scène. Ensuite j’ai enregistré «l’Enfant assassin des mouches». Un album instrumental, qui n’est jamais sorti.
Je le fais écouter à Serge, rue de Verneuil. Il était assis sur son vieux fauteuil de dentiste et il m’installait sur le prie-Dieu.
«Ca te va bien», me disait-il. C’était son côté pervers. J’étais blond et très goy à côté de lui. Je suis d’origine protestante. Lui, il était juif quand ça l’arrangeait. Même s’il a eu aussi des problèmes avec les antisémites. Il me dit : «Laisse-moi la nuit et on s’appelle demain.» Il a composé un conte cruel à partir de la musique. Aujourd’hui « Melody Nelson» et «l’Enfant assassin des mouches» font l’objet d’un culte surprenant. En 2006, quand j’ai rejoué ces deux disques au Barbican Centre de Londres avec l’orchestre de la BBC, il y avait 3 500 personnes debout, qui hurlaient. Moi qui ai joué parfois devant sept personnes dans des caves improbables de province, je ne suis pas habitué à ça.
«Histoire de Melody Nelson» et «l’Enfant assassin des mouches» : Cité de la Musique, mercredi 22 et jeudi 23 octobre à 20 heures. Avec Brigitte Fontaine, Mathieu Amalric, Brian Molko, Alain Chamfort, Daniel Darc…
Mise en scène : Clémence Weill.
Direction : Jean-Claude Vannier.
Né en 1943 à Bécon-les-Bruyères, Jean-Claude Vannier a appris l’art de l’orchestration dans un «Que sais-je ?». Auteur, interprète, compositeur, il a réalisé mille arrangements, pour Brigitte Fontaine, Johnny Hallyday, Michel Polnareff, Barbara, Claude Nougaro ou Jane Birkin.
L’histoire de « Melody Nelson ».
Extrait de l’émission « Encore un matin » du lundi 7 novembre 2011.
Extrait de « Melody »
Aujourd’hui lundi, sort une nouvelle édition de l’album culte « Melody Nelson » de Serge Gainsbourg à
l’occasion du 40ème anniversaire de sa première édition.
Et pour donner du relief à cet anniversaire qui pourrait sentir l’exploitation usante jusqu’à la lie, d’un catalogue déjà bien essoré, il faut s’intéresser à la publication de l’album consacré aux sessions d’enregistrement de ce disque majeur de l’histoire de la pop française. On y découvre notamment que le titre d’ouverture « Melody » faisait dans sa prise complète 9’26 sur le master huit pistes alors que l’album nous en avait restitué que 7’32 car le support vinyle original obligeait les techniciens à ne pas dépasser un certain timing pour chaque face… Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans… Allez, c’est donc l’occasion de profiter enfin de cet ad lib de cordes enivrant et pour l’époque totalement inédit dans les disques de variété…
Second extrait de « Melody »
Inspiré du livre de Nabokov « Lolita », Melody Nelson est l’œuvre d’un Gainsbourg éperdument amoureux de sa petite anglaise Jane Birkin, et qui se trouve à ce moment-là dans la position ô combien inspirante du créateur qui a trouvé sa muse. Mélange de fantasmes intimes, de rêves artistiques inassouvis et de bribes d’instants vécus, Serge Gainsbourg entre en studio avec son arrangeur Jean-Claude Vannier sans autre idée que de produire un disque expressif qui soit selon les mots mêmes de Vannier : « une histoire romantique, gonflée, et dramatique ». Enregistré entre Londres et Paris au Studio Des Dames, le disque est imaginé sans aucune zone d’influences. Ce qui le rendra unique. Justifiant aussi la traque à l’inédit comme dans cette version de « Ah Melody ». Prise de voix alternative et texte légèrement différent.
Extrait de « Ah Melody »
Drôle de destin que celui de certaines mélodies. Dans un documentaire qui accompagne la sortie de ce coffret consacré à l’album, on apprend d’ailleurs que cette « Melody » avait d’abord servi à une pub pour Martini. Enfin, cette réédition nous fait découvrir un titre qui n’a finalement pas été retenu pour figurer sur la version originale, inspiré par le doudou de Kate Barry, un éléphant à la trompette bouchée dont Serge était tombé littéralement amoureux…
Extrait de « Melody lit Babar »
Aujourd’hui, l’album est considéré comme l’un des meilleurs albums pop de tous les temps, même aux Etats-Unis ! A sa sortie, en France, il ne se vendra qu’à 20 000 exemplaires. L’aimable petite conne fut ainsi la condition sine qua non de l’un des plus beaux destins de l’histoire de la musique pop.
Les témoignages sur « Melody Nelson ».
Gainsbourg en Melody
Avantages : Bref mais dense. Poétique, mini – symphonie en Serge majeur.
Inconvénients : Aucun
Recommandable : Oui
Cet avis a été évalué par 16 membres de Ciao en moyenne: très intéressant
Il est des histoires d’amour à valeur mythique. Le lien unissant Serge Gainsbourg et Jane Birkin est pérennisé, à jamais gravé, sur sillons et dans toutes les mémoires. Fin 1970-début 1971, l’auteur-compositeur-interprète décide de s’engager dans une aventure musicale inédite jusqu’alors en France : l’album concept. Ce sera « Histoire de Melody Nelson ».
*Genèse de l’album*
A cette époque, Serge Gainsbourg fait l’achat d’une Rolls Royce. Il ne l’utilisera que pour le « scopiton » de l’unique extrait de l’album : « Ballade de Melody Nelson ». La voiture restera au garage. Ce qui fait la joie de Gainsbourg, c’est de posséder et de pouvoir contempler la fameuse figure de proue du véhicule, en forme de Victoire de Samothrace, de Vénus ailée : le « Spirit of Ecstasy », l’Esprit de l’Extase. Ces mots hantent le poète. Ils seront la base de l’histoire qu’il souhaite mettre en scène, prétexte à la création d’une symphonie énigmatique, comme lui seul en a le secret.
*L’histoire de Melody Nelson*
L’artiste distribue les rôles. Jane Birkin sera Melody Nelson, Lolita à vélo. Lui, il sera le conducteur d’une Silver Ghost. Scène 1 : il renverse l’adolescente. Scène 2 : Ils vont à l’hôtel. Scène 3 : elle meurt dans le crash d’un avion. Résumé bien sommaire, certes. Les sentiments violents, l’amour rare, tout est dit au travers des mots de Gainsbourg ,ici soutenus par une musique dense, intense jusqu’à la fin.
*L’album en lui-même*
– Les chiffres :
La durée de l’album est d’une demi-heure. On est cependant loin de rester sur notre faim. La brève mais riche symphonie se déroule dans un flot quasi-continu. On peut l’écouter en boucle ou privilégier un moment, savourer la musique et la poésie de l’histoire comme un bon vin. Personnellement, je choisis la seconde option.
Il y a 7 titres en tout et pour tout. Le premier et le dernier durent chacun un peu plus de 7 minutes. Melody trouve la mort dans un 707. Rien n’est laissé au hasard.
– Descriptif du livret :
Devant un fond turquoise, Melody, sous les traits de Jane, pose vêtue d’un simple jean (très années 70, forcément). Elle serre contre elle une peluche. Les cheveux de Jane-Melody sont coupés « à la garçonne ». Elle nous fixe du regard en esquissant une moue farouche. La plus belle photo de Jane Birkin, la créature, la muse de Serge. Un mélange d’androgynie et de fausse innocence, Melody, en somme. Superbe pochette(Cf. haut de page).
La nouvelle édition de l’album est accompagnée d’un livret contenant deux photos du couple (l’une en noir et blanc, l’autre en couleur), deux autres photos en noir et blanc de Serge, et un texte servant de préface à l’histoire, d’ouverture. Il y ait question de la genèse et de la postérité de l’œuvre.
Pour avoir les paroles, je conseille un recueil des textes de Serge Gainsbourg : « Mon propre rôle 1 » aux éditions Folio. S’y trouve toutes ses paroles du début jusque 1975. Ou bien de visiter les sites consacrés à l’auteur de « B.B initials » ; le grand poème pour Melody y est probablement répertorié.
– Les mots, la voix, la mélodie :
1-MELODY (7’33)
Irrésistible introduction. Les basses soutiennent à merveille la voix profonde du grand Serge. Les envolées au violon donnent toute sa dimension au récit poétique qui nous est conté (et ce dans toutes les « séquences symphoniques » de l’album). Ici, intervention de Jane qui répond à la question de Gainsbourg à la fin du morceau.
Passage du texte : «… Princesse des ténèbres, archange maudit /Amazone modern style que le sculpteur/ En anglais, surnomma Spirit of Ecstasy… »
2-BALLADE DE MELODY NELSON (2’00)
C’est la chanson la plus connue de l’album. Elle figure, entre autres compils, dans « De Serge Gainsbourg à Gainsbarre ». Jane intervient pour prononcer son nom. La montée de violons à la toute fin souligne l’aliénation amoureuse dans laquelle sombre le chauffard de Melody. Passage du texte : « …Oh !Ma Melody/ Ma Melody Nelson/ Aimable petite conne/ Tu étais la condition/ Sine qua non/ De ma raison… »
3-VALSE DE MELODY (1’32)
Le mot « valse » a ici deux sens: la musique a des accents viennois; Melody valse de son vélo. C’est peut-être ici davantage la voix qui soutient la mélodie. Passage du texte : « …Le soleil est rare/ Et le bonheur aussi/ L’amour s’égare au long de la vie/ Les murs d’enceinte/ Du labyrinthe/ S’entrouvrent sur/ L’infini …»
4-AH !MELODY (1’46)
La musique se fait plus légère, le texte aussi. Evocation des joies partagées jusqu’à l’ultime avertissement : «… Oh ! Melody/ Si tu m’as menti j’en ferai/ Une maladie/ Je n’sais pas c’que je te ferai… »
5-L’HOTEL PARTICULIER (4’08)
Selon moi, le morceau le plus captivant de l’album. Il narre les ébats entre le conducteur de la Rolls et Melody dans un éden de seconde zone. Le final de la chanson symbolise très probablement l’orgasme de Melody ; ce qu’a très bien traduit Catherine Ringer dans sa reprise du titre en hommage au génie qu’elle respectait (ce qui n’était pas réciproque, ndlr). L’on peut trouver cette reprise dans l’album des Rita Mitsouko « Système D », 1993.
Passage du texte : « …Entre ces esclaves nus taillés dans l’ébène/ Qui seront les témoins muets de cette scène,/ Tandis que là-haut un miroir nous réfléchit,/ Lentement j’enlace Melody… ».
6-EN MELODY (3’27)
Le titre instrumental de l’album, le plus rythmé de tous. Melody s’amuse follement avec son initiateur. Fous rires de Jane enregistrés pour la circonstance. Pour le coup, La musique nous plonge dans les années 70. Délicieux moment, là encore.
7-CARGO CULTE (7’40)
Clôture du récit. Le thème musical reprend celui de la toute première chanson, agrémenté de variantes. La voix est de nouveau récitante. Jane prononce une ultime fois le doux nom de Melody Nelson. S’ajoutent aux violons un roulement de batterie tonitruant. On s’imagine le mot « fin ». Passages du texte : «… Où es-tu Melody et ton corps disloqué/ Hante-t-il l’archipel que peuplent les sirènes(…)/ N’ayant plus rien à perdre ni Dieu en qui croire,/ Afin qu’ils me rendent mes amours dérisoires/ Moi, comme eux, j’ai prié les cargos de la nuit/ Et je garde cette espérance d’un désastre/ Aérien qui me ramènerait Melody/ Mineure détournée de l’attraction des astres… »
*arrangements et direction d’orchestre : Jean-Claude Vannier
Trois ans après « Histoire de Melody Nelson », Serge Gainsbourg engendre le personnage de Gainsbarre dans son deuxième et dernier album-concept « L’homme a tête de chou ». L’héritage musical du premier fut plus considérable. Beaucoup de musiciens n’auraient pas vu le jour sans la secousse, la révélation, l’électrochoc que représente « Melody Nelson ». Encore aujourd’hui, c’est la référence rock (au sens le plus large) d’une génération de compositeurs. C’est un album aux accents baroques et baudelairiens, unique en son genre.
« Une précision redoutable, une atmosphère incertaine, un peu malsaine, une œuvre courte mais dense. Tout ce qu’il faut pour créer du culte. »
A acheter en vinyle, CD et Blu-Ray Audio.
A télécharger sur les sites de téléchargement .
Sur Quobuz, « Histoire de Melody Nelson » est en Version Deluxe Studio Masters, en Haute Résolution 24 bits – 96.00 kHz.
Vidéo YouTube :
L’excellent article rédigé par Jean Delterme, qui a été publié dans le Figaro.fr le
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