Retour à chaud sur le Festival Son et Image 2015.
Les 17 et 18 octobre, j’étais à Paris pour assister à cette manifestation. Vous l’avez vécue en direct sur ma page Facebook. Lisez la suite …
Photo ci-dessus : l’arbre à sons d’ELIPSON.
En temps réel, je vous ai communiqué ce que j’ai relevé d’intéressant, de novateur, d’avant-gardiste, de musical …
A l’issue de ce long week-end, que faut-il en retenir ?
– D’abord, l’endroit est spacieux et bien balisé, les hôtesses très accueillantes et le public intéressé et curieux. De nature audiophile et/ou mélomane, les visiteuses et visiteurs qui fréquentent le lieu se passionnent pour les nouvelles technologies et l’évolution de la qualité du son et de l’image.
– Ensuite, les exposants se mettent en quatre pour valoriser leurs produits, à la fois au niveau de la présentation physique mais aussi orale. Ils sont dans l’ensemble persuasifs pour vous encourager à vous intéresser davantage à leurs produits.
– Enfin, il y a les salons où l’on cause et ceux où l’on démontre le potentiel des appareils, en respectant, plus ou moins mais souvent plus, le voisin d’à côté, par des écoutes alternées.
Dans cette « foire de l’audiovisuel », heureux celui qui parvenait à se poser quelque part pour partager un moment de tranquillité ou simplement pour échanger.
J’ai aimé cette ambiance et les discours que l’on surprend à la volée, tout en arpentant les allées du Festival.
Il y avait de beaux produits, au prix quelques fois d’une auto de grosse cylindrée, de magnifiques présentoirs où étincelaient des mécaniques et des électroniques de pointe.
En fait, il y avait de tout et à tous les prix.
Par contre, j’ai déploré les écoutes à un niveau trop élevé à mon goût.
Dans le brouhaha qui y règne, je comprends qu’il faille monter le volume. Cela dit, pas à un niveau d’écoute déraisonnable, comme ce fut quelques fois le cas.
Et puis, pour conclure sur une note encourageante, je dirais que la gent féminine est de plus en plus représentée. Dans une profession en majorité masculine, ça fait plaisir à voir.
Merci mesdames de nous avoir honorés par votre présence.
Dans les lignes qui suivent, je vous présente, les articles qui ont le plus attiré mon attention.
Si je devais n’en retenir que 2 :
– l’enceintes Philharmonia by Jean Nouvel.
– le casque Dharma D1000, de la marque EnigmAcoustics.
Sur la plupart des stands, les sources provenaient de supports dématérialisés, dans les formats FLAC, WAV, DSD.
L’avenir est en marche pour un changement en douceur vers ces nouveaux supports.
Fiche pratique sur la musique dématérialisée. Lisez la suite …
Désormais, il va être de plus en plus difficile de passer sous silence l’inexorable ascension de la musique dématérialisée comme support principal de nos morceaux favoris.
En effet, tous les stands utilisaient des fichiers stockés, tantôt sur des serveurs dédiés, tantôt sur des ordinateurs portables.
Alors, qu’ai je découvert durant ce Festival ?
Vendredi 01/10/2015
Celles et ceux qui m’ont suivi sur ma page Facebook, ont pu bénéficier de mon reportage, EN DIRECT, durant les 3 jours que s’est déroulé le Festival.
Je les avais invités à me rejoindre sur la page samedi à 11h, le jour de l’ouverture au public du Festival.
Eh bien, ils ont pu profiter dès le vendredi, avant tout le monde, d’une visite anticipée car l’organisation de la SPAT m’a accordé, en tant que blogueur, le statut de journaliste, en m’adressant un laisser-passer réservé aux professionnels.
Je l’en remercie vivement.…
J’entre donc par la Grande porte. Nous sommes reçus par le comité d’accueil, notamment par des hôtesses très élégantes et le stand Presse.
Je dépose mon inscription. J’obtiens en retour mon badge.
La visite peut commencer.
Les revues sont alignées sur des présentoirs. J’en consulte quelques-unes pour me mettre dans l’ambiance.
Je retire le Bluray Pure Audio offert par la Fnac.
Accrochez-vous. !
Le Festival, c’est plus de 300 exposants.
Autrement dit, à moi tout seul, il a fallu que je me bouge pour “couvrir “, au mieux cette manifestation.
Je suis donc arrivé avec ma feuille de route sur laquelle j’ai sélectionné les marques que je vous ai communiquées, celles qui présentent des améliorations, celles qui innovent, celles qui me paraissent le plus intéressantes …
C’est la marque DEVIALET qui est à l’honneur à l’entrée. Top au niveau de la communication.
L’enceinte connectée PHANTOM nous accueille, sur un présentoir, en statique (les entrailles de la bête).
L’arbre à sons d’ELIPSON diffuse de la musique dans toutes les directions.. Cet ensemble est composé de douze haut-parleurs sphériques, suspendus au plafond par des câbles. En variant la disposition des enceintes, il s’adapte à n’importe quel environnement, domestique ou publique.
Le stand PROJECT et tout son lot de platines TD.
Le stand DALI.
Le stand MAGNAT/OEHLBACH.
Le stand PODSPEAKERS.
Le stand Jean-Marie REYNAUD, avec la présentation du système Adara.
Un système domestique de reproduction sonore très haut de gamme, capable de reproduire toutes les musiques. Il s’agit d’un prototype où le filtre a été remplacé par un DSP.
Le son se déploie dans l’espace sans effort.
Restitution très réaliste, tantôt subtile, tantôt tendue, au gré des enregistrements et des musiques.
Un concept hors du commun.
On rejoint encore une fois la restitution au plus près de la réalité, celle voulue par l’ingénieur du son.…
Un peu de technologie : système actif. Géré par DSP, pas pour corriger les enceintes mais pour les magnifier. Philosophie opposée à ce qui se pratique couramment.
Gros avantage de l’actif : on se dispense d’un filtre, qui masque des informations. Le facteur d’amortissement de l’ampli sera meilleur.
Tout est piloté par un boîtier externe constitué de 15 entrées analogiques et numériques, avec une sortie casque. A brancher sur le réseau électrique pour écouter ses supports dématérialisés.
Projet commencé depuis plus de 5 ans.
ADARA est un système complet, dans son ensemble.
Pas spectaculaire mais toujours différent.
Comptez 70.000€ l’ensemble, pour 160kg par pièce. Un coffret inerte et complètement pensé pour offrir une longue expérience avec la musique.
Un petit système autour de 10.000€ sera proposé par JMR pour les petites bourses. Livrable en 2016.
Le système est complètement inerte, il ne génère aucune énergie, à la directivité très peu marquée.
Pas une rupture mais une belle avancée technologique.
Le stand de FRANCE MARKETING.
Vous connaissez maintenant ma vision de l’évolution du stockage de la musique dans les supports dématérialisés.
Bluesound va plus loin que la plupart des fabricants, dans ce domaine, puisqu’il propose des produits réellement haute fidélité, avec de vraies solutions de qualité, en 24 et 32 bits / 192 kHz.
A suivre de très, très près.
Je me pose pour écouter le système MERIDIAN .
Écoute de Riders on the Storm des DOORS, The Wall des Pink Floyd, Chet Baker qui joue avec Philip Catherine.
Le volume est trop fort à mon goût mais la restitution est grandiose.
On rentre dans l’interprétation sans effort. Un espace, une tenue de la scène, un réalisme à couper le souffle.
J’accompagne le rythme. Je vis l’instant en même temps que l’assistance, qui ne cesse d’augmenter. La salle ne désemplit pas.
Dommage que vous n’ayez pas été à ma place. C’est le résultat d’un système parfaitement réglé.
N.B. Je reviens sur cette écoute car, après avoir écouté le casque Dharma sur le stand de L’AudioDistribution, je constate que le système Meridian possède cette similitude avec le Dharma, un excellent respect de la hauteur des sons, de la tonalité (le timbre) d’une voix. Et ça, c’est rare !
Vous en voulez de la connectique ? Les câbles SUPRA, pour vous servir !
FOSTEX et ses casques. Avec l’ampli-casque à lampes.
Je n’entre pas dans la salle des démonstrations de HAMY SOUND. Le son est beaucoup trop fort. Je repasserai plus tard.
Sans commentaires.
EUROPE AUDIO DIFFUSION : un stand de ouf !
Le stand de l’AUDIODISTRIBUTION.
Après 3h passées à arpenter les allées du Festival, je décide de rejoindre l’équipe de l’AudioDistribution, située à quelques encablures de l’endroit où je me trouve.
Ouf ! ça commence à tirer dans les pattes.
J’arrive sur le stand. L’équipe de L’audioDistribution me reçoit avec beaucoup de gentillesse, il faut dire que je les connais depuis un certain temps. Elle me présente les nouvelles « cartes » qu’elle a récemment acquises.
Que du beau monde.
Les radios Brionvega et la marque ADL.
Les cellules Transfiguration.
Les câbles Transparent et Furutech.
Dans un large espace, les meilleurs casques du marché sont mis en évidence avec les amplificateurs pour casques ADL, ENIGMAcoustics Athena A1 (nouveauté), Naim DAC-V1, Questyle (nouveauté).
L’accent est mis sur les casques ADL H118 et H128, et plus particulièrement sur le très attendu casque électrostatique ENIGMAcoustics Dharma D1000 qui est déjà considéré comme l’un des meilleurs reproducteur au monde.
Le marché du casque est un marché qui devient très porteur. Même qu’il s’est tenu, je l’ai appris tout récemment, un Salon dédié aux casques, à Essen en Allemagne les 26 et 27 septembre;
LE MOMENT QUE J’ATTENDAIS : l’écoute du casque Dharma D1000.
Ce casque hybride combine l’électrostatique et l’électrodynamique. Ce casque, et c’est là tout l’intérêt, ne nécessite pas d’alimentation externe. L’alimentation des électrodes est issue du signal audio lui-même. Ainsi, l’extrême aigu ne nécessite pas une puissance de polarisation très élevée pour être reproduit. Ce procédé est breveté et a été mis au point avec le Sopranino, un super tweeter électrostatique auto-alimenté pour tout type d’enceinte. Les basses fréquences, qui descendent jusqu’à 15 Hz, sont restituées par une membrane électrodynamique en papier de 50mm propriétaire wagami (fibres de mûrier à soie) pour la restitution jusqu’à 10 kHz.
Les mesures réalisées par www.innerfidelity.com : EnigmacousticsDharmaProduction2015 (http://www.innerfidelity.com/images/EnigmacousticsDharmaProduction2015.pdf) et www.head-fi.org :
L’ampli-casque Athena A1 proposé avec le Dharma est aussi hybride. Il dispose d’une entrée à tube triode qui travaille en pure classe A et d’une sortie de basse impédance, à transistors MOS/JBT, elle aussi en classe A.
Détaillé, fin et doux à la fois. Ample et percutant, ce casque est une tuerie.
Sur des fichiers HD, c’est SUBLIME. Je ne suis pas déçu.
Je compare aussitôt avec les références du moment : Grado, Fostex, Final, Audiotechnica… Le Dharma est meilleur.
Au moins aussi bon que le Final, qui coûte plus du double du prix du Dharma.
Meilleur que tout ce que j’ai entendu jusqu’à maintenant à ce prix et même pour plus cher.
Il m’a épaté de par son aptitude à respecter la tonalité, d’une voix par exemple, la hauteur des sons. Il timbre à merveille. Il vous met en prise directe avec la console de mixage.
Brel est ressuscité, Jane Birkin dans Arabesques chante pour vous, elle est là, il y a de l’air autour. On n’a pas cette sensation de son étriqué qui reste enfermé dans une boîte et qui est l’apanage de beaucoup de casques. Vous vivez l’instant comme en live.
C’est, peut-être, le meilleur rapport satisfaction/musicalité/prix, du moment. Tout simpement.
Allez l’écouter si vous voulez vivre la musique avec un grand M.
Pour moi, il est une des révélations de cette manifestation.
Lire l’avis de Pierre Paya, ici ou sur http://casques-headphones.com/accueil/39-enigmacoustics-dharma-d1000.html
L’écoute des enceintes CHARIO et des enceintes connectées AUDIOVECTOR Discreet.
2 panneaux équaliseurs de la marque Flexum sont disposés dans les angles. Ils sont produits par la société de Massimiliano Favela qui fabrique également les enceintes Franco Serblin sous licence. Une superbe réalisation.
Jugez de l’efficacité de ces panneaux dans 740-pannelli_flexum_owner_manual2
A titre indicatif, les Franco Serblin Accordo ont été testées dans la revue Vumètre où les rédacteurs ont loué leur aptitude à générer un niveau d’émotion hallucinant sur une voi…x ou un piano. J’y reviendrai bientôt.
Première écoute : les CHARIO en Bluetooth.
Alors, là ! Cherchez le caisson.
Une énergie à couper le souffle, sans projection et venant d’enceintes aussi réduites, je ne saisis pas.
Allez les écouter pour vous rendre compte que parfois la théorie est mise à mal par l’ingéniosité de certains fabricants.
Une belle surprise que cette marque italienne CHARIO et à des tarifs très abordables.
Écoute des AUDIVECTOR Discreet en Wi-Fi.
Mode de fonctionnement en actif.
Écoute très fine, douce, aérée. Michel Jonasz est présent sans être projeté, comme parfois avec cet enregistrement pris de très près.
La voix de Jane Birkin sur Elisa dans Arabesques a son émotion intacte.
Encore une belle surprise de ce Salon.
Tout porte à croire que l’équipe de L’Audiodistribution a un vecteur conmun, véhiculer la HI-FI de la plus haute qualité possible dans sa gamme de prix.
Et c’est réussi !
Lancement mondial du concept “MICOMEGA FOCAL TOUR” qui part pour un tour du monde … Une série d’évènements est annoncée.
Présentation de l’enceinte Sopra, qui est un concentré de la technologie développée par Focal sur son très haut de gamme. Avec trois innovations : le circuit magnétique NIC, la suspension TMD du médium et la charge par pavillon IHL du tweeter Béryllium.
Le stand ELIPSON.
Le clou du stand chez ELIPSON, c’est bien évidemment la platine dont le bras a été breveté. Platine équipée d’une prise USB, pour numériser vos vinyles mais aussi du Bluetooth.
Je vous en reparlerai dans un article plus détaillé. Lire le banc d’essai que j’ai réalisé sur la marque : ELIPSON : créateur de formes sonores au service de la musique.
Le stand AVM et TRANSROTOR.
Lire le banc d’essai que j’ai réalisé sur la marque : http://www.laudioexperience.fr/avm-audio-ou-la-logique-dune-marque-multi-produits/
Le stand de BOWERS & WILKINS GROUP France,
avec les casques, l’enceinte connectée ZEPPELIN, D-BOX, DIGIBIT ARIA…
Objectif : Offrir à l’auditeur une qualité d’écoute au plus proche de la version originelle.
Une écoute s’impose.
Beaucoup d’évolutions et d’innovation sur ces 2 produits. Le plus remarquable étant le HP de medium, complètement nouveau.
Belle restitution de la table d’harmonie. Les attaques des notes sont bien rendues. Le rythme est soutenu, envolé, c’est très plaisant.
Sur une voix d’homme on retrouve la signature sonore B & W. Empreinte de matière et de définition savamment dosées. Une belle présence. Un tambourin légèrement agressif cependant.
Son un peu projeté tout de même.
Alors, mieux ou moins bon que la génération précédente ?
Une comparaison s’impose.
Personnellement, je pense qu’une autre électronique leur rendrait davantage service en tirant vers le haut le faisceau de qualités de cette nouvelle production.
Subtile, douce, aérée et parfaitement homogène. Ça décoiffe sans projeter. Grandiose. Une enceinte très réussie.
Aujourd’hui, je compte réserver la matinée aux écoutes dispensées dans les différents salons.
Cette année, les visiteurs sont gâtés. De nombreux cadeaux sont offerts par les partenaires du Festival Son et Image :
– QOBUZ : Le nouvel album Festival 2015, en haute définition 24 bits 96 Khz,
– CLASSICA et L’EXPRESS : Le CD des meilleurs enregistrements 2015,
– SON-VIDEO.COM : un sac, contenant les goodies du Salon,
– Blu-ray offert à tous les détenteurs d’une carte FNAC,
– Ainsi qu’un bon de participation au concours doté de très nombreux prix dont un vidéoprojecteur EPSON et un casque FINAL AUDIO.
Retenez bien ce nom : PHILHARMONIA.
UN MUST ! Un sommet de musicalité.
Une subtilité de timbres renversante.
L’émotion d’un instant de plaisir, pour entrer en communion avec l’interprétation.
Un très grand moment.
Je vous parlais tantôt des fondamentaux. Eh bien, nous y sommes. L’audio est en train de prendre le virage de la vrai qualité en Haute Fidélité, après l’avoir un peu perdue.
Nous avions pêché par excès, ce changement est bienvenu.
Standing ovation.
Particularité de la PHILHARMONIA.
Quel travail ! Imaginez le temps passé à construire une seule enceinte : pas moins de 70 heures. Rien que ça !
Une nouvelle écoute pour découvrir la faculté des PHILHARMONIA de vous impliquer dans l’interprétation.
Semblable a ce que l’on peut ressentir lors d’une écoute de proximité. En close-up ou en concert.
Sur un air de La Tosca de Puccini, les voix sont époustouflantes de réalisme.
Elles ont cette enveloppe charnelle que seuls les meilleurs systèmes savent restituer.
Sur un air de jazz, les instruments se détachent les uns des autres sans jamais se chevaucher.
Ce délié exceptionnel et ce faisceau d’harmoniques qui les distingue des autres écoutes que j’ai pu faire leur permet de délivrer UN SON INCOMPARABLE.
Les grandes masses orchestrales sont parfaitement étagées dans l’espace.
Étonnamment, nous avons un grand son dans un volume, somme toute, réduit.
Alors qu’il faut souvent envisager des “monuments” pour avoir cette profondeur.
Et puis ce respect impétueux des timbres qui fait qu”un triangle est un triangle avec sa rutilance et sa matière, sans écorcher l’oreille. Les instruments ont du corps. On y croit.
A mon avis et je le maintiens : L’ECOUTE LA PLUS MUSICALE de cette édition 2015, parmi les enceintes que j’ai écoutées.
Un produit réellement pensé pour la musique.
A n’en point douter.
Une petite réserve : j’ai noté quelque lourdeur dans le bas du spectre (j’emploie volontairement le singulier) qui aurait mérité un ajustement plus pointu avec l’acoustique de la pièce. Mais rien de plus.
Merci pour cette magnifique réalisation.
J’en suis sorti bouleversé.
C’est mon coup de cœur de ce Festival. La suite sur : http://www.laudioexperience.fr/la-genese-de-lenceinte-phillharmonia/
Exposant : ADVANCE Paris.
Gros son, imposant.
Écoute facile. Pas agressive.
Restitution un peu lourde, malgré tout. Gagnerait à s’exprimer dans une salle plus grande.
MUSAÏC : un excellent petit ensemble multiroom pour être connecté avec sa musique et son éclairage.
HD et évolutif, il est une des solutions les plus intéressantes de ce Salon, en matière de produits connectés.
Qualité, simplicité et évolutivité sont les qualités marquantes de cette nouvelle marque, primée par un Choc dans la revue Classica et un Award de l’innovation. Compatible avec de nombreuses sources telles que les plateformes de streaming comme Spotify, les musiques et playlists stockées sur les smartphones, les tablettes, les NAS ou les serveurs, mais également les radios internet.
Exposant : VIDEOPOLE.
FABULEUX, en termes de colorimétrie, d’immersion dans la scène, d’image typiquement cinéma. La définition en plus.
Des écrans perforés d’une qualité rare.
Un son sans projection, d’une finesse et d’un réalisme à damer le pion à des installations autrement plus ambitieuses.
Un bel échantillon des produits grand public de la marque YAMAHA.
Exposant : ATHOM.
Ecoute de 2 modèles de la marque ATHOM.
Bon, maintenant je ne sais plus lesquels.
Avec la panne de batterie de mon smartphone, je n’ai pas communiqué en direct et j’ai perdu le fil.
Quoiqu’il en soit, il s’agissait du plus petit, la GT1 avec une évolution, 1, 2 ou 3 ? Même qu’on nous a parlé d’un modèle HD.
Avec ou sans caisson de basses.…
Et puis, les GT2 me semble-t-il.
Bref, une écoute très directe avec de l’énergie et de la présence.
Alimentées par un Devialet 200, elles s’exprimaient parfaitement.
Une bien belle restitution, pour un prix somme toute encore raisonnable.
Une des meilleures de ce Salon.
Stand AUDIO RESEARCH + SONUS FABER.
Le grand son, comme on aimerait l’avoir chez soi.
Une finesse, un délié, des harmoniques, une tenue des grandes masses orchestrales et une subtilité de timbres à tomber à la renverse.
On peut retrouver cette qualité chez les autres concurrents mais rarement à ce niveau de musicalité.
Car là, vraiment, ce n’est plus de la restitution que nous avons, c’est de l’émotion.…
Avec cette sensation d’être invité par l’orchestre.
Par contre, elle a un coût.
Pour moi, c’est LE CLOU DU SALON 2015.
Un ensemble de rêve.
LA BOITE CONCEPT ou comment avoir de la musique dans son bureau ou dans une table basse.
C’est français, c’est joliment fabriqué et c’est nouveau.
J’adhère.
Le ZAPPITI qu’on ne presente plus.
Je vous invite à consulter leur site pour découvrir toutes les possibilités de stockage de cet appareil.
Très bien placé en prix, c’est peut-être LE lecteur multimédia pour votre vidéothèque.
Et en 4K désormais.
http://zappiti.com/FR/index.html
Les meubles de la marque SPECTRAL.
Toujours aussi design. La qualité haut de gamme pour ce type de produit.
Cocorico pour la marque française TRIANGLE dont la réputation a dépassé nos “frontières”.
Encore un très beau produit, malheureusement présenté en statique.
Un procédé de restitution en 3D suivant un algorithme très pointu, réservé aux professionnels et étendu au grand public.
Le boîtier coûte quand même la bagatelle de 38.000€, si je ne me trompe pas.
Pas donné, pour être baigné dans un espace tridimensionnel.
L’audio 3D, c’est une autre façon d’écouter à laquelle nous ne sommes pas habitués.
L’effet, sur un morceau de Gainsbourg, “L, A, E dans l’A. ..”. ça vous parle ? m’a étonné, pour ne pas dire désorienté.
Bluffant !
A suivre …
Pour clore ma visite, je vous propose un produit de la marque française VOXTOK, qui a reçu en janvier 2015 un CES Innovation Award à Las Vegas.
Il s’agit d’accéder à sa médiathèque en mode Cloud, via un abonnement.
Un peu à la manière de ce que fait le KALEIDESCAPE Alto.
Je vous en reparlerai.
Pour plus d’informations, consultez le site http://www.usine-digitale.fr/…/voxtok-veut-installer-sa-box…
Me voici arrivé à la fin de cette journée.
Je vais de ce pas écouter un orchestre de jazz qui se produit dans l’hôtel, à l’initiative du site de téléchargement QOBUZ. Le seul actuellement à proposer du streaming en HD 24 Bits.
http://www.qobuz.com/fr-fr/.
Dimanche 18/10/2015.
Projection EPSON.
Lampe laser, flux lumineux dynamique, 19 DB de bruit. Le noir est absolu. Image en 4K époustouflante alors que la résolution est en 1080P. Pas d’effet de pompage. 30.000 heures de vie pour la lampe. Autour de 6.000 €. 2 modèles assemblés et construits au Japon.
Déplacement de l’objectif : 90% en vertical et 40% en horizontal.
Le stand GOLDMUND.
Très belle écoute de proximité. Un son en prise directe avec l’intention de l’enregistrement.De la présence, un bel espace qui s’étale entre et autour des reproducteurs.
On entre dans l’interprétation.
Ceux qui veulent vivre la proximité et l’ambiance d’un concert seront comblés. …
Belle démonstration, en effet.
Le personnel de la société est très disponible pour toutes vos demandes d’essai à domicile.
Très professionnel.
Superbe démonstration de la part de Hamy Sound.
Lecteur OPPO, reproducteurs PARADIGM et projo ? mais du bon, c’est sûr.
Un son et une image qui décoiffent, sans agresser.
Tout respire l’installation parfaitement maîtrisée. Sur un concert, même les applaudissements sont véridiques, ils ne sont pas perçus comme de la fritture mais avec le battement des mains, comme dans la réalité.
Sur un film d’action, on entend les douilles qui s’échappent de la culasse des fusils d’assaut, en faisant un bruit métallique, puis qui tombent sur le sol avec un bruit plus feutré, plus amorti. C’est très réaliste.
Sur le film de science fiction Prometheus, l’image regorge de détails, sans être trop appuyés. C’est très immersif.
Bref, une bien belle séance de Vrai cinéma.
Stand CABASSE.
Ecoute des SURF, enceintes bibliothèques étudiées pour de petits espaces jusqu’à 25m². Associées au Stream AMP pour prolonger l’extension dans le grave.
Sur le CD d’Enzo Enzo, de belles sonorités, élégantes. La voix est bien centrée et réaliste. Douce et suave. Le grave est fourni par des algorithmes enregistrés dans le DSP.
Sur un air de classique, basson, flûte … très agréable aussi. Aucune projection, pas de duretés.
Sur de la musique électronique + voix féminine : belle profondeur, les attaques sont percutantes, sans l’être trop. Je maintiens que le grave s’entend. L’accord avec les autres fréquences n’est pas optimal.
Ecoute des Artis MURANO qui sont les plus petites des grandes enceintes Cabasse.
Le haut-parleur BC13, est directement dérivé de la référence La Sphère.
Voix d’homme et enregistrement plutôt chargé dans le grave. Se laisse écouter, pas trop envahissant.
Piano : de la matière et du volume. Belles attaques des notes avec un beau respect de l’intention de l’interprète. Quelques duretés toutefois. La prise de son est très proche de l’instrument.
Morceau de jazz avec claviers, batterie, guitare électrique et voix féminine.
Un peu fort à mon goût. Une belle présence mais avec quelques projections. Risque de fatigue si on prolonge l’écoute à ce niveau.
Ecoute des SHPERES, le fleuron de la marque, avec caisson.
Orchestre symphonique : les grandes masses orchestrales conservent leur intensité. Le violon est chantant. Pas de stridences sur les hautes.
Musique électronique. Manu Dibango. La frappe du maillet sur la grosse caisse est réaliste. L’attaque des cordes sur la guitare est proche de la sensation en concert.
On y croit.
Belle démonstration, d’un équilibre bien ajusté.
Pour celles et ceux qui veulent vivre l’expérience d’un concert. On vit et on participe à l’interprétation.
Dommage que trop de démonstrations se fassent à des niveau trop élevés.
Quand bien même nous souhaiterions inviter l’orchestre chez soi, encore faudrait-il avoir une salle de concert.
Sincèrement, il faudrait y penser avant d’envoyer le volume.
Pas déçu pour autant de la démo.
La société CABASSE a de l’expérience dans le domaine de la restitution.
Ainsi, je termine ce reportage du Festival Son & Image 2015, en m’accordant une pause.
Ce fut une belle expérience.
J’espère que vous aurez apprécié mon tour d’horizon des marques et des exposants que j’ai partagés avec vous.
Désolé pour ceux que je n’ai pas commentés ou oubliés dans la précipitation. Je pense notamment à FOCAL, REGA … le stand Sound & Colors …
Je salue à l’occasion l’organisation qui a été impeccable.…
Je vous laisse avec le sourire des hôtesses qui ont été adorables.
A bientôt sur www.laudioexperience.fr.
Musicalement vôtre.
La Tour Eiffel : toujours aussi magique.
Comment s’est déroulé ce reportage ?
J’ai dû rédiger sur le vif, à la volée, essentiellement au cours des présentations qui étaient faites par les démonstrateurs mais aussi en relevant les caractéristiques des appareils dans les brochures posées sur les présentoirs, voire en allant les chercher sur Internet.
Il se peut que des erreurs se soient glissées dans mon texte. Je vous en sais gré de me l’indiquer, si vous en remarquez.
Quant au matériel que j’ai utilisé, il s’agissait d’un appareil numérique LEICA X Type 113, équipé d’une carte Eyefi Mobi pour le transfert en Wi-Fi des photos sur mon smartphone HTC One.
Comme je ne suis pas un adepte du flash qui, généralement, écrase l’image, il se trouve que les photos ne sont pas toutes au poil. Il aurait fallu corriger la BDB parfois. La faute au temps qui m’était imparti.
Merci à toutes celles et ceux qui m’ont suivi dans ce projet, que je vous ai fait partager dans les colonnes de mon blog.
Et sachez que vous pouvez commenter et surtout partager autour de vous.
Au plaisir de vous retrouver sur www.laudioexperience.fr
Vive la musique, vive L’audio expérience.
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