Depuis toutes ces années que je cours après les Salons pour écouter de la musique, des pétoires monstrueuses aux discours à mourir de rire qu’on entend de ci de là, je crois bien que j’aurai tout entendu.
Tout ? Peut-être pas.
De temps en temps, il y a bien un système qui m’émeut. Des fois, quand on m’annonce le prix, j’ai la gorge qui se serre tellement que je manque de m’étouffer.
Sans dépenser une somme astronomique, n’y a-t-il point de salut dans la Haute-Fidélité ?
Franchement, j’en ai un peu marre d’entendre et de lire certains commentaires.
Si je me risque à la moindre réflexion en laissant entendre que la musique n’y est pas, qu’il y a quelque chose qui cloche ou que je ne trouve pas mon compte, je passe pour un gugusse qui n’a entendu que le chant du coq ou le hennissement de l’âne du village.
Pourquoi pas après tout. Ne dit-on pas que tous les goûts sont dans la nature ?
Non mais je rêve ! C’est une blague ! Je ne peux même pas m’exprimer ?
Bien sûr que je peux me gourer. Bien sûr que je peux ne pas être en forme ce jour-là, bien sûr, bien sûr… Comme il est possible aussi que je sois fatigué d’entendre tout ce que j’entends, c’est-à-dire une montagne de stupidités.
Allons bon.
Pour être plus zen, je prends parfois le parti de n’écouter que le silence. Celui qui est entre les notes car, voulez-vous que je vous dise, le silence peut être plus musical qu’on le pense.
Comme certains, ils ne sont pas nombreux mais ils existent, je prêche “l’euphonisation”.
En Haute-Fidélité, il s’agit de l’oubli total de la chaine hi-fi au profit de la seule musique et de sa totale crédibilité subjective.
Je vous en reparlerai.
Nota. L’euphonie, dans le domaine de la musique, désigne une agréable et harmonieuse combinaison des sons.
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4 commentaires
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Ah ! Enfin, tu commences à râler : Pour ma part, j'ai l'impression que cette situation ubuesque et kafkaïenne est souvent due à un manque de proximité entre les revendeurs et leurs clients. Ce manque de proximité est sans doute créé par le fait que les revendeurs pensent vendre un produit alors qu'ils vendent un vecteur d'émotions. La sympathie (ds tous les sens du terme) avec les audiophiles est donc nécessaire, voire même indispensable, lorsqu'il s'agit de musique et des électroniques qui la diffusent.
Tu ne crois pas si bien dire.
Tout à fait d'accord sur les relations revendeur/client (potentiel). Voulant changer de matériel pour revenir à une stéréo simple mais satisfaisant mes oreilles, j'ai eu l'impression à plusieurs reprises que dans le magasin où j'entrais, c'était à un portefeuille que l'on s'adressait avant tout et non à amateur de musique (quelque soit le type de musique) surtout si l'on ne veut pas écouter de classique !
Je le sais Philippe. On ne peut pas blâmer les gens de vouloir exercer ce métier. Cependant, il faut quand même un minimum de culture musicale ou d'expérience dans et de la musique pour pouvoir apprécier si un système sonne plutôt vrai ou diffuse seulement des sons. Pour cela, il faut avoir au moins l'habitude des atmosphères des concerts, quels qu'ils soient. La culture du chiffre, à fortiori du profit, n'est valable que pour permettre d'investir dans de nouveaux produits, plus haut de gamme. Il ne faut pas qu'elle se fasse au détriment de la satisfaction du client. Et puis, il y a ceux qui croient détenir la vérité. Ils sont complètement enfermés dans leurs certitudes. Alors que s'il est un métier où l'on se doit de rester humble et savoir se remettre en question, c'est bien celui-là. Comme tous les métiers qui tournent autour de la musique. Mais pas que. Il faut être prudent avant d'affirmer quoi que ce soit. Il faut avoir pu et su comparer de manière objective ce qu'on affirme. Et dans un domaine où la subjectivité est prépondérante, c'est loin d'être acquis. Musicalement vôtre.