Le système ultime, le système qui surpasse TOUS les autres, le système de référence, celui qui sert d’étalon, celui qui fait rêver, celui que nous aimerions posséder, si nous en avions les moyens, si nous disposions d’un espace suffisant, ce système existe-t-il ?
En 40 ans, j’en ai entendu des systèmes qu’on nous a présentés comme des références, comme le nec plus ultra.
Il est vrai que certains avaient de grandes qualités mais rares ont été ceux qui étaient vraiment capables de restituer toute la grandeur d’un orchestre symphonique.
Le haut de gamme se situait souvent parmi les marques américaines, pour les électroniques notamment.
Au niveau des enceintes, les américaines étaient présentes mais on comptait beaucoup de françaises.
Le Japon était connu plus pour ses produits grand public que pour le très haut de gamme que seuls quelques nantis se confectionnaient souvent dans des pièces exigües, aménagées autour d’enceintes à pavillon.
Aujourd’hui, le très haut de gamme existe mais il est davantage réservé au marché asiatique.
Aussi, j’ai voulu m’intéresser à un « gros » système, susceptible de se trouver en France et que je puisse écouter.
J’ai cherché parmi les points de vente, les importateurs, les marques … dans les Salons, sans vraiment trouver un système transcendant. A chaque fois, il m’a manqué cette impression d’y être pour de bon.
J’aurais souhaité écouter un ensemble NAIM AUDIO Statement et FOCAL mais ça ne s’est pas fait.
De gros systèmes composés autour des enceintes AvantGarde, TAD, B&W et autres références acoustiques m’ont laissé un goût (léger je dois dire) d’inachevé.
Il y a bien eu l’écoute qui nous a été proposée par NAGRA au dernier Salon High End de Munich mais en termes de perspective, il y avait un manque.
Ce que j’ai entendu de plus vrai ? Le QUAD ESL 63 dit FRED (Full Range Electrostatic Doublet), l’idéal théorique. Sans erreur de phase mais limité en définition et, surtout, en termes de dynamique.
Une de mes plus belles écoutes a été celle que j’ai effectuée, en compagnie d’Eric Mallet, dans l’auditorium 080 de M. Romain Grandadam. Cf. http://www.laudioexperience.fr/080-un-ovni-dans-le-paysage-de-la-hifi/
Etonnamment, en consultant le site de 080, je recense la marque ASKJA Audio. Tiens ! Déjà, rien que le nom me pose question (ask).
Je m’en vais aussitôt consulter le site. Yeh ! Il s’agit d’un français ! Et si c’était celui-ci, Le système qui vient mettre tout le monde d’accord par son irréprochable musicalité.
Je parcours toutes les rubriques. J’apprends que son fondateur est un passionné de photo de la première heure (je le suis aussi). Que son père travaillait pour Pininfarina. Qu’il fabriquait le rouge Ferrari (je sais aussi comment). Qu’il a rencontré Luc Besson et qu’il a travaillé sur « Le Cinquième Élément » (Je suis fan de Besson et de tous ses films). Que pour lui la recherche de l’authenticité est essentielle et que le respect de la dynamique est tout aussi nécessaire (je me tue à le dire). Que l’orchestre doit s’exprimer de façon naturelle …
Avec tous ces points que nous avons en commun, je continue d’investiguer pour finalement apprendre que ASKJA est le nom d’un volcan islandais où il a perçu le plus magnifique des silences (je parcours les sommets à la recherche de ces silences).
Des fois, je me demande si la Haute-Fidélité ne s’est pas imposée à moi naturellement, eu égard à mon appétence pour la vérité, la simplicité, la beauté, l’émotion … toutes considérations financières mises à part.
Il se pourrait bien que le chef-d’œuvre acoustique (pour reprendre une des citations du site) que nous présente Didier Kwak soit le fin du fin de l’acoustique : https://www.askja-audio.com/FR/askja-adn-histoire.html
Parcee qu’en vérité, ce qui cloche à chaque fois, c’est l’immersion véritable, c’est à dire une dynamique sans limites, comme dans la réalité, une dimension en 3D, comme dans la réalité, des instruments, des musiciens, des chanteurs et une acoustique palpables, comme dans la réalité.
Je me dis qu’il arrivera ce jour où je serai en présence de l’installation ultime qui affichera une telle fidélité vis-à-vis de la Musique et de l’enregistrement que je n’aurai plus suffisamment de termes dans mon vocabulaire pour exprimer ce que je ressens.
Le casque SENNHEISER HE-1 en est un exemple.
Si nous parvenions à obtenir l’équivalent avec des enceintes + local, nous serions en présence de l’étalon (la référence absolue).
Prochainement, l’écoute de ce système hors du commun.
Nota. Le DAC de l’ASKJA Origin a été conçu par TOTALDAC (un autre français tout aussi génial). Compatible avec de multiples sources, dont le 24bit/192kHz, il se connecte au réseau internet via un NAS ou un service de streaming musical, grâce à l’interface ROON.
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Bonjour, Vu votre commentaire concernant les panneaux Quad, les évolutions des Quad ESL63, en l’occurence des ESL989/2905 refaites par Quad Musiwiedergabe (meilleures que les modèles actuels de Chine) devraient vous intéresser. Les miennes, acquise en 2001 n’ont fait que s’améliorer et grâce à une asssociation réellement fabuleuse avec l’amplification et dans une salle adaptée acoustiquement, c’est juste la musique (ancienne, baroque, symphoniquequi m’enveloppe, rock’prog...). Pour moi une certaine représentation du système ultime.
Bonjour Adrien. En son temps, j'ai beaucoup apprécié le panneau ESL 63 pour sa capacité à rendre la scène sonore holographique. Qualité que je n'ai plus retrouvée, sur aucun autre reproducteur. J'ai bien failli l'acheter mais le fait qu'il compressait la dynamique m'a fait choisir les enceintes LEEDH Ether. Par la suite, les 989 et 2905 ne m'ont pas convaincu dans les conditions dans les quelles je les ai écoutés. S'agissant de démonstrations dans le cadre de Salons de la hifi je doute qu'ils aient bénéficié de conditions adéquates pour en tirer le meilleur potentiel. Aussi, je ne suis pas surpris de votre satisfaction. Avec une amplification et une pièce adaptées, j'imagine que le résultat doit être assez surprenant car la technologie employée est largement supérieure à celle dont bénéficiait l'ESL 63. Musicalement vôtre.