Le marché de l’audio est envahi de produits bluetooth, AirPlay, wifi, multiroom, autonomes, nomades … Cette évolution devient de plus en plus significative dans un monde qui bouge et qui nous veut toujours plus connectés.
Aujourd’hui, la jeune société française 0WI relève le défi en proposant une enceinte connectée autonome, qui, non seulement vous permet d’accéder à tous ces usages réunis pour la première fois dans un seul système mais le propose sous une forme nomade, avec la qualité audio d’un système HiFi domestique, vous permettant de vous connecter à vos émotions partout et en toutes circonstances.
Cette particularité m’a donné envie d’aller rencontrer son concepteur, en la personne de Jean Beauve et de lui poser quelques questions.
Jean n’est pas nouveau dans la profession.puisque je l’ai connu il y a une bonne quinzaine d’années lorsqu’il exerçait dans son magasin de Hi-Fi, Quinte et Sens, à Aix en Provence (13).
Bonjour Jean.
Avant de nous présenter ton compagnon, j’aimerais que tu te présentes et que tu nous parles de ton parcours dans la Haute Fidélité. Moi, je te connais mais je ne suis pas sûr que les gens qui vont lire cet article sachent qui tu es.
– Comment as-tu commencé, avec qui as-tu travaillé, qu’est-ce qui t’a motivé de bosser dans le domaine du son ?
Quand j’avais 12 ans, je suis allé en vacances chez mes cousins, tous musiciens, l’aîné jouait du piano, le second est devenu flûtiste professionnel (Jazz et musique contemporaine) et le cadet jouait de la guitare et du saxophone.
J’ai découvert grâce à eux un nouveau monde, la musique, avec Jimi Hendrix, Stanley Clarke, les Pink floyds, etc… Depuis, ça ne s’est jamais arrêté.
Quand je suis rentré chez moi j’ai décidé qu’il fallait que j’aie un système audio. J’ai donc travaillé trois étés d’affilée pour m’acheter ma première chaîne Hi-Fi.
J’achetais des disques, j’allais à la médiathèque, c’était dans les années 1970.
Très rapidement, j’ai construit ma 1ère paire d’enceintes qui sonnait déjà mieux que ce qu’on trouvait dans le commerce. J’en ai d’ailleurs vendues. A 18 ans quand j’ai voulu être ingénieur du son, mon père a refusé. Je suis quand même devenu ingénieur mais dans le monde médical, une autre découverte, une autre passion.
Après douze années à diverses fonctions au sein des Laboratoires Alcon, je voulais un poste d’interface entre Marketing et Recherche au niveau international, n’ayant pas réussi à faire créer ce poste, j’ai démissionné pour revenir au son, j’avais 38 ans. J’étais parfaitement conscient que je n’allais pas démarrer en tant que fabricant de systèmes audio.
Alors j’ai ouvert un magasin de Hi-Fi, c’était ma manière de mettre le pied à l’étrier.
Ça ne m’a pas complètement satisfait. Je me suis vite rendu compte que ce qui me passionnait le plus c’était de fabriquer mon propre matériel. Mais, cette expérience m’a permis de comprendre ce qu’était un système Hi-Fi et de mieux appréhender la clientèle. Je ne le regrette pas, c’était, en somme, un passage obligé.
Un peu plus tard, j’ai rencontré Jean-Claude NANTOIS, qui m’a proposé d’intégrer son équipe puisque j’avais l’expérience de l’intégration et qu’il souhait se développer dans ce domaine. Ça m’a permis d’élargir mon horizon de la Hi-Fi, de rencontrer des gens à l’international …
Mais dès que j’avais un peu de temps libre, je le mettais à profit en développant mes produits.
– Ainsi, tu as voulu créer ta propre boite avec 0WI audio qui, je le précise, est une toute nouvelle start-up. D’abord, pourquoi avoir choisi ce nom ? A-t-il une signification particulière ?
Oui !
En réalité on ne devrait pas dire OWI mais zéro W un : 0W1.
Ça évoque le monde du numérique, qui, selon moi devrait être sous la domination de l’analogique car nous sommes des êtres essentiellement analogiques et non pas binaires.
Le W étant la forme de la sinusoïde, il évoque la vague, la caresse, la sensualité.
– Je sais que tu es entouré par un collaborateur et une collaboratrice.
Que font-ils ? Quel est précisément leur rôle dans la société ?
Mon associé, Philippe, c’est quelqu’un que je connais depuis mon école d’ingénieur. Ça fait plus de 35 ans qu’on se connaît.
Nous avons fait la même école, lui a complété sa formation avec un diplôme dans les télécommunications. Il a exercé dans plusieurs domaines, chez HP, THOMSON, PSA, l’agence spatiale européenne …
Quand il me voyait fabriquer mon futur 0W1, il se rendait bien compte que cela allait au-delà du son, que ce produit était un compagnon. C’est ce qui lui a donné envie de me rejoindre.
A sein de la société, il s’occupera de l’industrialisation, des partenariats et des négociations avec les fabricants et les investisseurs …
Inéha, la collaboratrice que je présente sur le site est une intervenante extérieure. Elle est la Designer de notre “concept-car”.
– Venons-en à ton compagnon. Quelle drôle d’idée de l’appeler compagnon.
Est-ce parce qu’il est capable de te suivre partout ? Et est-ce la seule raison ?
En fait, je souhaitais aller vers l’intégration, le “Life Style” avec un produit qui soit le plus acceptable possible. Un autre point de départ était que je constatais le retour au vinyle et je me posais la question du pourquoi ce retour au vinyle ?
Ce n’est pas pour la qualité du son !
Honnêtement, quand on a une bonne source numérique, elle est aussi bonne sinon meilleure que le vinyle. Si on compare le même fichier en dématérialisé, il n’y a pas d’écart et, s’il y en a un, ce n’est pas forcément à l’avantage de l’analogique.
Donc, la véritable raison c’est plus une histoire de rituel qu’autre chose. Sortir le disque de la pochette, le poser sur le plateau, prendre le bras … et l’écouter jusqu’à la fin !
Alors, je me suis dit que je pouvais aussi créer ce rituel en caressant l’enceinte et en créant un relationnel avec mon enceinte, d’où l’idée du compagnon.
Après, j’ai cherché à amplifier ce concept et c’est devenu un objet connecté avec de nombreux usages comme par exemple celui que j’appelle “Walk With Me” et qui permet à l’enceinte de changer de musique en reconnaissant la pièce, qui interagit avec son environnement, peut allumer les lampes ou les éteindre ou “PACE” qui propose à l’utilisateur des séances de musicothérapie basées sur ses morceaux préférés (stockés sur le disque interne), en fait, les applications sont illimitées.
– Aujourd’hui, tu me présentes un prototype. Déjà bien abouti. Que tu as présenté récemment.
Quelles ont-été les réactions des personnes qui l’ont écouté ?
Je dirais que du point de vue qualité sonore tout d’abord on a grosso modo 80 à 90 % de la satisfaction que procure un système haut de gamme résidentiel. Sachant qu’un système haut de gamme est capable de respecter les timbres, le rythme, la mélodie, les silences et la dynamique. C’est ce sur quoi j’ai travaillé.
Cette qualité a été perçue par toutes les personnes à qui j’ai fait écouter le système, qu’elles soient initiées ou non, ce qui, pour moi était essentiel.
-Il s’agit véritablement d’une enceinte connectée.
Est-ce bien sa fonction et qu’est-ce qui la différencie des produits concurrents ?
C’est d’abord, un système autonome, alors que tous les systèmes nomades actuels nécessitent un smartphone. Sans smartphone, pas de musique. En outre, le smartphone est limitatif puisque le smartphone n’a pas été conçu pour délivrer et stocker de la musique qualitativement, du coup son utilisation première est liée à du streaming, souvent en MP3 transmis en Bluetooth, ce qui détériore encore la qualité et génère des frustrations liées aux changements fréquents des droits d’écoute car ce mode de distribution musicale rétribue très mal les artistes et ayants droits.
Donc, mon système intègre un disque dur. A ce titre, il est perçu dans son environnement comme un NAS, un disque dur réseau, en wifi. C’est de cette façon qu’on pourra « nourrir » le disque dur avec la musique qu’on a déjà dans la maison et par ailleurs, le système est également capable de télécharger lui-même de la musique, directement depuis un serveur (de plateforme de téléchargement, par exemple).
Mon système a été entièrement pensé dans une logique RSE de responsabilité environnementale, je considère que le streaming est un non sens écologique.
Le deuxième aspect, c’est la connectivité avec tous les objets connectés et la possibilité de créer une plateforme des usages liés au son.
– Sa forme a-t-elle été dictée pour anéantir toutes les résonances qu’il pourrait y avoir à l’intérieur de la caisse ? Est-elle définitive ?
Non, la forme a davantage été liée à des critères esthétiques et avec la volonté d’inciter à caresser le produit puisqu’il se pilote essentiellement par caresses. Elle est proche de la version définitive, qui ira encore plus loin dans l’esprit de la vague.
– Je découvre cette finition qui est encore à l’état brut.
Que proposeras-tu dans la version définitive ? Pourrons-nous choisir la couleur ? Y aura-t-il une finition laquée ?
On est en train d’étudier d’autres solutions qui maintiendront la qualité acoustique mais qui soient moins lourdes et plus faciles à fabriquer. Le matériau n’a pas encore été défini. Les futures versions permettront de toucher un large public avec, effectivement, des déco différentes.
– Bon, tel que tu me le présentes, ce compagnon s’annonce être de bonne compagnie. Mais, son utilisation sera-t-elle réservée à un usage domestique ou pourra-t-il être utilisé en extérieur ?
L’usage domestique au sens large est, disons, privilégié. On pourra l’utiliser sur une terrasse, l’emporter avec soi en vacances, écouter la musique entre amis, au milieu de nulle part… mais pas dans la piscine.
– Crois-tu que 15 watts de puissance nominale et 1 HP (un large bande) seront suffisants pour sonoriser un intérieur quand d’autres fabricants en proposent plusieurs centaines et une multitude de haut-parleurs ?
Dans l’esprit d’une écoute conviviale et même réaliste, c’est suffisant. Ceci dit, pour un usage plus festif, rien ne t’empêche de synchroniser plusieurs compagnons et d’augmenter ainsi le volume sonore.
– Il sera compatible avec l’assistant vocal Amazon, je crois. C’est donc un produit ouvert sur l’avenir ?
Il faut plus voir le produit comme une plateforme d’intégration d’usages liés à l’audio.
– J’ai lu dans les caractéristiques qu’il est capable de lire les fichiers DSD depuis son disque dur. Ce n’est pas courant, dis-moi ?.
Il est évident que si on reste dans l’univers du smartphone, ce n’est pas courant d’autant que la taille d’un fichier DSD dans un téléphone serait assez compromettante pour le disque dur du téléphone.
Avec le compagnon, on peut stocker ses fichiers sur le disque interne mais aussi, pour les usages domestiques sur un NAS externe de sorte qu’on n’est pas limité par la taille et la quantité de fichiers.
– Du point de vue son, quels ont été les repères dont tu as disposé pour qu’il se place de ce point de vue au-dessus de la mêlée ?
D’un point de vue qualitatif, émotionnel, pur, j’ai essayé de me rapprocher de ce que me procurent mes systèmes de référence.
Je dispose d’un Serveur très haut de gamme que j’ai fabriqué et qui enterre littéralement un TL0, d’un DAC modeste et perfectible mais qualitatif, de plusieurs Préampli dont un modeste Naim NAC 62 largement modifié par mes soins et alimenté par une HiCap suivi d’un NAP 160 et d’une paire de panneaux QUAD ESL 57, je dispose également d’une paire d’enceintes à haut rendement coaxial home made, en actif sur une électronique ATC en classe A et d’une paire d’enceinte JBL Monitor 4312 modifiée.
Vis à vis des produits nomade, je ne pense pas qu’il y ait un seul produit de ce niveau de qualité émotionnelle. Concernant les produits sur secteur, il est évident que mon produit ne permet pas d’atteindre des niveaux de pression acoustique aussi élevés, mais bien rares sont ceux qui les utilisent…
Plus surprenant encore, j’arrive à créer un effet stéréo à partir d’un seul haut-parleur au moins aussi convaincant que celui procuré par des enceintes uniques de référence et surtout une constance directionnelle hors norme.
– Question plate-formes de téléchargement, sera-il compatible Qobuz ?
Il est déjà compatible Qobuz, Tidal, Deezer, Spotify, YouTube, Napster, Soundcloud et Bandcamp. Et, bien sûr, il a accès à toutes les webs radio.
Donc, sa vocation première, c’est une qualité en vraie haute fidélité, pas celle qu’on entend sur les produits concurrents qui s’apparentent souvent à des diffuseurs de son mais qui sont bien éloignés des standards de la Hi-Fi ?
Oui, et cela s’entend aisément.
– Tu annonces que tu vas développer toute une gamme. Est-ce à dire qu’il y aura d’autres enceintes pour un partage en multi-room ? Comptes-tu développer une barre de son, pour TV par exemple ? Des enceintes murales ? Un ensemble complet sans fil de type Sonos ou Bluesound ? Avec wifi propriétaire ou pas ?
C’est déjà un système multi-room de type SONOS, mais je vais sensiblement pus loin car en plus il est véritablement sans fil et autonome. SONOS est tributaire d’un disque dur dans la maison, du courant électrique …Mon système, on peut l’emmener partout.
Quant à la question sur la barre de son, c’est une possibilité. La technologie que j’utilise le permet puisque j’ai une sortie vidéo que je désactive pour favoriser la qualité sonore.
Concernant l’intégration, c’est tout à fait prévu. Je peux intégrer le Sound Engine dans un fusible au format Rail DIN. Il suffirait alors d’un serveur NAS dans la maison et de connecter une paire d’enceintes encastrables à chaque module fusible et ce, avec une qualité de son exceptionnelle.
Quant aux autres produits, j’ai déjà travaillé sur d’autres versions, une plus petite et une plus grosse qui pourrait même peut-être permettre une utilisation pour de petits concerts live et pourquoi pas des systèmes audio plus de gamme par la suite.
– Dernière question : abandonnes-tu la Hi-Fi ou as-tu en gestation des projets de fabrication d’électroniques ou de streamer/serveur ou autre matériel purement Haute Fidélité ?
Je ne pense pas fabriquer de produits séparés, de type streamer, amplis, enceintes, je ne vois pas quelle serait ma valeur ajoutée, il existe déjà d’excellents produits sur le marché.
En tous cas, moi, je crois beaucoup aux appareils interactifs. Aussi, dès que j’ai l’occasion de pouvoir écouter un appareil de ce type, je ne m’en prive pas.
Que ceux qui liront cet article sachent que Jean Beauve a une oreille exercée et experte dans le domaine de la restitution musicale.
Pour s’en convaincre, il suffit de remarquer que le compagnon trône au milieu de panneaux électrostatiques Quad qui ont contribué, non seulement à faire la réputation de la marque britannique mais aussi à faire la renommée de la Haute-Fidélité, en général.
Aujourd’hui, ces enceintes sont encore considérées comme des références.
Prise en mains : étant donné qu’il s’agit d’un prototype, je ne pourrai pas m’étendre sur son utilisation. Cela dit, je l’ai utilisé avec un ordinateur portable qui affichait les musiques enregistrées sur le disque dur intégré à l’enceinte, classées par auteur, par genre, par album … comme avec n’importe quel lecteur réseau. La communication entre le PC et le compagnon est très rapide. La liaison n’a pas rencontré de problème particulier.
L’enceinte est complètement autonome. Elle ne possède donc pas de prise secteur. Elle puise son énergie de sa batterie qui lui autorise une durée de fonctionnement de plus de 6 heures.
Résultat de l’écoute : Avec un haut-parleur de petite taille et une puissance maximale limitée à une bonne quinzaine de watts, je ne m’attendais pas à entendre un son d’une telle amplitude.
Nonobstant, la musicalité est évidente dès les premières mesures.
L’utilisation d’un haut-parleur unique de qualité professionnelle en large bande contribue probablement au résultat d’ensemble mais il est quand même surprenant d’atteindre une telle présence musicalement réaliste avec un si petit haut-parleur dans un si petit volume.
Le médium est très travaillé, au point de rendre crédible une voix, dans sa tonalité et sa hauteur. Le son est plutôt chaud, ce qui est positif et si on se limite à un volume sonore qui ne dépasse pas les 9O % de la puissance maximale, on parvient à un niveau plus que suffisant, sans pour autant générer de la distorsion.
Une autre qualité marquante est l’effet de scène, qui lui procure un bel espace sonore, au point de donner l’illusion d’avoir affaire à une écoute stéréophonique.
J’ai même pu distinguer plusieurs plans étagés dans l’espace, ce qui est assez étonnant.
J’ai écouté des titres en Flac de Arthur H, Barbara, Julien Clerc, Wende, Dire Straits, Oscar Peterson, un air de La Tosca, du piano également … tout un répertoire que je connais par cœur.
A chaque fois, j’ai apprécié une écoute sans stress, très éloignée en tous cas des canons de ce type de produits, qui délivrent trop souvent un son de boite métallique.
En conclusion : ce compagnon n’affiche pas des prétentions démesurées mais, dans les limites de ses capacités qui, au demeurant ne sont pas courantes dans cette catégorie, il est à prendre en considération.
Avec cette évidence de pouvoir choisir ses intérêts musicaux, en fonction de ses choix artistiques ou psychosensoriels, tout en disposant d’un éventail de possibilités interactives qui le rendent unique.
Oui, pour ma part, l’0W1 est un compagnon musical et fidèle, qui vous suivra partout, en respectant vos goûts et en vous apprenant à vous connecter à vos émotions.
En cela, il constitue une forme d’idéal pour celui ou celle qui cherche à se connecter à la musique, en évitant toute prise de tête.
« Feel music, feel soul », tel est le slogan qu’emploie cette start-up française, nouvellement fondée.
Je lui souhaite sincèrement du succès avec ce premier compagnon et je suis impatient de voir la suite pour vous en reparler avec la version définitive.
Oh One !
Présentations 2017 : 1. au Carrefour de l’Innovation à Aix en Provence mercredi matin 7 juin.
2. A Paris, au Salon Vivatech sur le stand d’Orange le 17 juin, toute la journée (cliquer sur l’image) :
Ce que vous allez découvrir à Paris du 15 au 17 juin est présenté dans ce lien : http://owiaudio.com/ferrari/
3. Au Festival Son et Image, toujours à Paris les 14 et 15 octobre 2017 (cliquer sur l’image) :
Plus d’informations, directement sur le site du concepteur : http://owiaudio.com/
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